«Les relations entre la Russie et les États d'Amérique latine se fondent sur une large communauté d'intérêts. Ce sont la fidélité aux principes de la diplomatie multilatérale telle qu'elle est mise en œuvre à l'Onu, la protection et la consolidation de la souveraineté des Etats, l'attachement au droit international, le renforcement de la sécurité internationale et de la stabilité, l'importance du développement durable», indique le ministère russe des Affaires étrangères dans son commentaire publié sur son site officiel.
Selon lui, la Russie et l'Amérique latine sont unies par la conviction que les changements de régime inconstitutionnels sont inadmissibles, tout comme le sont les pressions exercées sur les États par le moyen de sanctions.
«Notre politique à l'égard de l'Amérique latine est ouverte, elle n'est pas idéologisée, n'a pas d'agenda caché et n'est dirigée contre personne», précise le ministère.
Les liens entre la Russie et l'Amérique latine ont un caractère multidimensionnel. Leur coopération est développée dans les domaines politique, économique, technologique, culturel, etc.
«Nous apprécions l'indépendance des Etats de cette région. […] Il nous importe que l'Amérique latine soit forte, économiquement stable et politiquement unie dans sa diversité», a conclu la diplomatie russe.
Le 1er février, à la veille de sa tournée en Amérique latine, Rex Tillerson a prononcé un discours à l'université du Texas, à Austin. Le chef de la diplomatie américaine a annoncé que la doctrine Monroe, qui date de 1823 et condamne toute intervention non locale dans les affaires des deux Amériques, reste actuelle de nos jours. Il s'est également dit préoccupé par le renforcement de l'influence russe et chinoise en Amérique latine.