Mai 2017: les États-Unis livrent des armes aux Kurdes à Raqqa
Donald Trump a approuvé, le 8 mai 2017, le plan de fourniture d'armes aux combattants kurdes pour reprendre Raqqa à Daech, indépendamment de la forte opposition des Turcs. Citant un responsable américain s'exprimant sous anonymat, Reuters a précisé que les Kurdes étaient approvisionnés en armes légères, en munitions, en mitrailleuses, en véhicules blindés et en matériel de génie.
Juin 2017: les États-Unis continueront à armer les Kurdes, même après l'opération à Raqqa
«Nous allons les équiper pour le combat. S'ils ont un autre combat, et ils ont besoin de camions légers qu'ils ont utilisés… nous leurs donnerons ça», a déclaré James Mattis, le 27 juin, à l'agence Reuters, annonçant que les États-Unis pourraient continuer à armer les Kurdes syriens après la fin de la bataille de Raqqa. «Quand ils n'ont plus besoin de certaines choses, nous les remplacerons par quelque chose dont ils ont besoin», a-t-il ajouté
Décembre 2017: il n'y a pas besoin d'armer les Kurdes
14 janvier 2018: une nouvelle armée est créée
«Il y a un objectif d'une force finale d'environ 30.000. Il y a environ 230 personnes qui s'entraînent actuellement pour la force de sécurité frontalière», a déclaré le colonel Ryan Dillon, porte-parole de l'opération Inherent Resolve, à l'Agence France-Presse (AFP), expliquant que les États-Unis établiraient une nouvelle force militaire en Syrie avec les FDS kurdes.
17 janvier 2018: «Toute la situation est mal décrite»
«Toute cette situation a été déformée, mal décrite, certaines personnes se sont mal exprimées, nous ne créons aucune force de sécurité à la frontière», a déclaré Rex Tillerson à Reuters, le 17 janvier, en répliquant au plan du Pentagone de créer une nouvelle armée à la frontière avec la Turquie.
23 janvier: l'opération Rameau d'olivier mine les efforts antiterroristes
une portée et une durée limitées», a-t-il ajouté.
24 janvier: les Kurdes vont payer le prix s'ils résistent à la Turquie
«S'ils [les unités soutenues par les USA opérant sous l'égide des FDS, ndlr] mènent des opérations militaires de quelque nature que ce soit, qui ne sont pas spécifiquement axées sur Daech, ils n'auront pas le soutien de la coalition», a déclaré Adrian Rankine-Galloway, le 24 janvier, porte-parole du Pentagone, à l'agence Anadolu, expliquant que les États-Unis pourraient couper l'aide militaire à la milice kurde du nord de la Syrie si elle continue
L'état-major turc a annoncé le 20 janvier le lancement de l'opération Rameau d'olivier contre les milices kurdes positionnées dans la région d'Afrine. Dimanche, une opération terrestre a débuté. Damas a fermement condamné les actions d'Ankara, rappelant qu'Afrine était une partie indissociable de la Syrie. Moscou a pour sa part appelé tous les belligérants à la retenue et a exhorté à respecter l'intégrité territoriale de la Syrie.