«Nous sommes convaincus que ce qui se passe est grave, nous l'avons signalé à la police et à l'Inspection de la santé et des services sociaux (IVO)», a déclaré Mats Gidlund, chef des services sociaux de la municipalité d'Örnsköldsvik, au quotidien Allehanda.
Il a précisé que la municipalité devait travailler à établir une frontière claire entre le privé et le professionnel dans les interactions des employés avec les résidents.
Entre autre, il a noté qu'une enquête avait été ouverte dans un centre de réfugiés de la ville d'Åmål où une employée aurait donné des cours de danse et entretenu des relations intimes avec des réfugiés mineurs.
Au cours de l'été 2017 en Suède, un débat a éclaté concernant des femmes célibataires d'âge moyen, qualifiées de «batik witches» (sorcières batik) poussant à une politique d'immigration plus généreuse pour avoir accès à davantage de réfugiés non accompagnés pour en faire des «boytoys» (objets sexuels). Le débat a pris de l'ampleur après que deux youtubeurs, Videomannen et En Arg Blatte Talar (également connu sous le nom d'Angry Foreigner), ont mis en ligne une série de vidéos montrant de nombreuses Suédoises d'âge moyen, posant avec des «enfants réfugiés», d'une manière suggestive.
«Ce que la Suède a vraiment fait ici est la plus grande importation de gigolos dans l'histoire de l'humanité, et les contribuables ont été contraints de payer pour cette partie sexuelle immorale et ils l'appellent «humanisme», a déclaré En Arg Blatte Talar au quotidien Nyheter Idag. «Ce n'est pas une crise des migrants, c'est un bordel mondialiste», a-t-il affirmé.
En Arg Blatte Talar a mentionné plus d'une douzaine de cas où des femmes suédoises, ayant travaillé avec des demandeurs d'asile, ont été convaincues d'avoir eu des relations sexuelles avec eux. Dans certains cas qu'il mentionne, des enquêtes policières ont été ouvertes, tandis que d'autres ont donné lieu à des enquêtes internes.
En 2015, la Suède a accueilli un nombre record de demandeurs d'asile pour les enfants migrants non accompagnés, 35.000, puis 2.200 en 2016. Toutefois, selon les chiffres récents du National Board of Forensic Medicine, plus de 83% des réfugiés non accompagnés ayant subi un test d'âge se sont révélés être des adultes.