«Faute d'argent, les réfugiés manquent aujourd'hui de produits alimentaires et de médicaments», a-t-il noté.
«65 millions de dollars ce n'est peut-être pas une très grosse somme, mais elle permet de couvrir les dépenses pour l'entretien des écoles et pour l'alimentation d'un million de réfugiés dans la bande de Gaza où la population vit dans des conditions extrêmement difficiles. Elle manque d'eau potable, de carburant et connaît des interruptions dans le ravitaillement en électricité. Ce qui fait que les gens dépendent grandement de notre agence qui les aide à vivre normalement», a souligné Adnan Abou Hasna.
«Ces prochains jours, l'UNRWA se propose de lancer une campagne internationale pour attirer de nouveaux donateurs: pays, organisations ou particuliers. Il importe de préserver l'agence afin qu'elle puisse poursuivre sa mission humanitaire. Mais nous exhortons instamment les États-Unis à relancer leur aide à l'UNRWA», a indiqué Adnan Abou Hasna.
Le 2 janvier dernier, Donald Trump avait écrit sur sa page Twitter que la Palestine «n'était plus disposée à parler de paix» avec Israël et avait remis en cause la question des centaines de millions de dollars versés à l'UNRWA pour forcer les belligérants à reprendre les négociations.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait pour sa part réitéré son appel à démanteler l'UNRWA qu'il accuse d'être «anti-israélienne».