- Sputnik Afrique, 1920
Avenir souverain
Traditions ressuscitées, nature préservée, peuples relevés. L’émancipation de l’Afrique passe d’abord par la prise de conscience de ses forces. Retrouvez les témoignages de celles et ceux qui bâtissent un avenir de liberté et de dignité humaine.

“Parce qu’on en a assez des discours sur la démocratie à la sauce occidentale”

“Parce qu’on en a assez des discours sur la démocratie à la sauce occidentale”
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“Parce qu’on en a assez des discours sur la démocratie à la sauce occidentale”
Dans cet épisode d’Avenir Souverain, nous examinons les transitions politiques en Afrique, en particulier au Niger, qui adopte une charte de transition inspirée de celle du Burkina Faso. Nous discutons par ailleurs du retrait de l'Angola du processus de paix en RDC et des défis liés à la médiation du Kenya, jugée biaisée en raison de ses liens avec le Rwanda.
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Dans cet épisode d’Avenir Souverain, nous examinons les transitions politiques en Afrique. Nous discutons par ailleurs du retrait de l'Angola du processus de paix en RDC et des défis liés à la médiation du Kenya, jugée biaisée en raison de ses liens avec le Rwanda.
“La charte de la refondation et la dissolution des partis politiques visent à unir les Nigériens, les rendant solidaires face à l'insécurité croissante. Cela répond également aux intentions de certains pays étrangers qui cherchent à dominer et à financer des groupes terroristes dans leurs actions. Chaque Nigérien, digne de son nom et de son sang, doit s'engager dans cette cohorte unique pour poursuivre un objectif commun”, a commenté Cherif Chako, ancien ministre nigérien des Équipements et des infrastructures, pour Sputnik Afrique.
Il souligne que “c'est avant tout au peuple de chaque pays de décider comment il souhaite être gouverné, en exerçant sa souveraineté”. L’ancien ministre met en avant le fait que ces principes ont été exprimés à travers des consultations populaires à différents niveaux. En d'autres termes, M.Chako insiste sur l'importance de la participation du peuple à la prise de décisions concernant la gouvernance et les principes démocratiques dans ces pays.
Commentant pour Sputnik Afrique le retrait de l'Angola du processus de paix en RDC et son remplacement éventuel, Fortifi Lushima, coordinateur national du mouvement Urgences panafricanistes en RDC, estime que le Kenya ne ferait pas l'unanimité en tant que médiateur. Selon lui, après le refus de l'Angola de poursuivre son rôle de médiateur, il serait difficile pour le Kenya de prendre cette fonction en raison de son manque d'impartialité vis-à-vis du conflit en RDC.

“De nombreux observateurs estiment que le Kenya entretient des liens étroits avec le Rwanda, tant sur le plan politique que géostratégique. Le Président kényan a récemment exprimé son soutien au gouvernement rwandais, ce qui a irrité les autorités congolaises, qui ne comprennent pas cette soumission des pays d'Afrique de l'Est à l’hégémonie kagamiste”, affirme-t-il.

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