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Utilisation de l’IA par l’AFRICOM: les atouts et les limites d’une telle stratégie en Afrique
Utilisation de l’IA par l’AFRICOM: les atouts et les limites d’une telle stratégie en Afrique
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Dans ce numéro de L’Afrique en marche, Jean-François Geneste, ex-directeur scientifique d’EADS/Airbus Group explique les atouts et les limites de... 06.11.2024, Sputnik Afrique
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Utilisation de l’IA par l’AFRICOM: les atouts et les limites d’une telle stratégie en Afrique
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Dans ce numéro de L’Afrique en marche, Jean-François Geneste, ex-directeur scientifique d’EADS/Airbus Group explique les atouts et les limites de l’Intelligence artificielle (IA) dans ses différents secteurs d’application, notamment militaire. Selon lui, « l’apport de l’IA, en Afrique, pour garder les attributs de l’hégémon US, sera limité ».
" L’intelligence artificielle (IA) est une science neutre, comme toutes les autres, c’est-à-dire qu’elle n’est pas bonne ou mauvaise en soi, ce sont les hommes qui lui donnent cet aspect en fonction de leurs choix souverains de l’utiliser dans le bien comme dans le mal ", affirme à Radio Sputnik Afrique Jean-François Geneste, ex-directeur scientifique pendant 10 ans d’EADS/Airbus Group, actuellement PDG de World Advanced Research Project Agency (WARPA). " Ainsi, il est tout à fait normal et légitime qu’une armée l’utilise pour défendre son pays. Cependant, si l’IA est intégrée dans des stratégies de déclenchement de nouvelles guerres néocoloniales, il est clair que c’est très mauvais ".Et d’expliquer : " L’IA est un outil technologique dont l’efficacité, au-delà de son niveau de sophistication et de performance, dépend in fine de l’être humain qui la pilote à diverses fins. Et de ce point de vue, quand on regarde de près et qu’on compare les économies réelles américaine et européenne, d’un côté, chinoise, russe et iranienne, de l’autre, on se rend compte rapidement que les premières sont dans une phase de désintégration avancée, alors que leurs homologues du monde émergent multipolaire sont dans une dynamique de croissance accélérée ".► Vous pouvez écouter ce podcast aussi sur les plateformes suivantes : Apple Podcasts – Afripods – Deezer – Castbox – Podcast Addict – Spotify
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Utilisation de l’IA par l’AFRICOM: les atouts et les limites d’une telle stratégie en Afrique
15:53 06.11.2024 (Mis à jour: 16:01 06.11.2024) Dans ce numéro de L’Afrique en marche, Jean-François Geneste, ex-directeur scientifique d’EADS/Airbus Group explique les atouts et les limites de l’Intelligence artificielle (IA) dans ses différents secteurs d’application, notamment militaire. Selon lui, " l’apport de l’IA, en Afrique, pour garder les attributs de l’hégémon US, sera limité ".
" L’intelligence artificielle
(IA) est une science neutre, comme toutes les autres, c’est-à-dire qu’elle n’est pas bonne ou mauvaise en soi, ce sont les hommes qui lui donnent cet aspect en fonction de leurs choix souverains de l’utiliser dans le bien comme dans le mal ", affirme à Radio Sputnik Afrique
Jean-François Geneste, ex-directeur scientifique pendant 10 ans d’EADS/Airbus Group, actuellement PDG de World Advanced Research Project Agency (WARPA). " Ainsi, il est tout à fait normal et légitime qu’une armée l’utilise pour défendre son pays. Cependant, si l’IA est intégrée dans des stratégies de déclenchement de nouvelles guerres néocoloniales, il est clair que c’est très mauvais ".
Dans le même sens, concernant l’utilisation de l’IA par l’armée américaine, notamment par le Commandement pour l’Afrique (AFRICOM), en vue de sauvegarder l’hégémonie des États-Unis sur ce continent face aux rôles de plus en plus affirmés de la Chine et de la Russie, M. Geneste estime que " cela relève beaucoup plus d’une chimère que d’une possibilité réelle et effective ".
Et d’expliquer : " L’IA est un outil technologique dont l’efficacité, au-delà de son niveau de sophistication et de performance, dépend in fine de l’être humain qui la pilote à diverses fins. Et de ce point de vue, quand on regarde de près et qu’on compare les économies réelles américaine et européenne, d’un côté, chinoise, russe et iranienne, de l’autre, on se rend compte rapidement que les premières sont dans une phase de désintégration avancée, alors que leurs homologues du monde émergent multipolaire sont dans une dynamique de croissance accélérée ".
À ceci, selon lui, " s’ajoute évidemment la déliquescence des systèmes éducatifs occidentaux qui n’arrivent plus à former des jeunes gens créatifs et innovateurs, ni en qualité ni en quantité. En effet, la Russie à elle seule forme près de 420.000 ingénieurs pour une population de près de 150 millions d’individus, alors que les États-Unis ne forment que près de 250 milles ingénieurs pour une population de près de 350 millions d’âmes. À partir de là, réindustrialiser un Occident surendetté, qui a pratiquement perdu la majorité de ses compétences scientifiques, technologiques et industrielles, et plus est dans une situation de dépendance quasi-totale à l’égard des pays de l’Est en matières premières, terres rares et en énergie, relève du rêve à moins si des réformes profondes et structurelles sont mises sur pied pour changer la donne. Actuellement, l’apport de l’IA, en Afrique ou ailleurs, pour garder les attributs de l’hégémon US, sera limité".
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