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"Elles racontent l'histoire de la Russie": la success-story de Raketa, les montres de luxe russes

«Elles racontent l'histoire de la Russie»: la success-story de Raketa, les montres de luxe russes
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La manufacture de Raketa près de Saint-Pétersbourg a traversé trois siècles d’histoire. Après les années 1990 difficiles qu’a connues la Russie, le Franco-Britannique David Henderson-Stewart a fait renaître l’entreprise. Retour sur la success-story de ces montres russes haut de gamme et l’entreprenariat étranger en Russie.
Sur les ondes de Sputnik Afrique, David Henderson-Stewart, PDG de Raketa, la manufacture de montres haut de gamme russe, revient sur la folle aventure de sa marque vieille de 303 ans et son expansion récente en dépit des sanctions.
Le Franco-Britannique a racheté l’entreprise après la période difficile des années 1990 : "C'était complètement irrationnel de penser qu'un jour une vieille marque soviétique arriverait à un niveau suisse et que surtout, on arriverait à moderniser la manufacture. […] C'est quasiment aussi compliqué de faire des montres mécaniques que d'envoyer une fusée dans l'espace."
"On a réussi à démontrer que des produits russes peuvent être haut de gamme. Et d'ailleurs aujourd'hui on continue à très bien être vendus dans le monde entier, parce que justement, indépendamment de la situation géopolitique actuelle, notre marque est reconnue comme une marque de qualité avec une vraie production manufacturée", explique M.Henderson-Stewart.

Concernant l’impact des sanctions, le PDG de Raketa assure que "contrairement à ce que tout le monde croit, on est assez peu affecté. […] La première raison, c'est que comme on a notre propre manufacture, on produit nous-mêmes, donc 90 % on le produit nous-mêmes. Ce qui est vraiment unique. […] La deuxième raison, c'est que les montres ne sont pas sanctionnées. Donc on a le droit d'exporter dans le monde entier sans aucun problème".

"En tant qu'entrepreneur qui veut lancer une marque russe, la situation n'a jamais été aussi bonne qu'aujourd'hui parce que toute la concurrence européenne ou américaine est partie. Donc il y a un champ vide à prendre", affirme l’entrepreneur.
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