https://fr.sputniknews.africa/20240608/un-defi-en-matiere-de-tracabilite-la-sierra-leone-sinterroge-sur-le-nouveau-protocole-du-g7-1066944219.html
"Un défi en matière de traçabilité": la Sierra Leone s'interroge sur le nouveau protocole du G7
"Un défi en matière de traçabilité": la Sierra Leone s'interroge sur le nouveau protocole du G7
Sputnik Afrique
Dépendante du secteur du diamant, la Sierra Leone s'interroge sur le nouveau mécanisme de certification que le G7 veut mettre en place, comme l'a déclaré à... 08.06.2024, Sputnik Afrique
2024-06-08T18:54+0200
2024-06-08T18:54+0200
2024-06-08T21:22+0200
afrique subsaharienne
sierra leone
diamants
sanctions
sanctions antirusses
g7
opinion
spief 2024
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/0a/1c/1063139190_0:0:3072:1728_1920x0_80_0_0_3a0585755c4e100d8189ed20980548ef.jpg
Freetown n'a pas été consulté sur le mécanisme qui servira d'alternative à la certification des diamants du processus de Kimberley, a déclaré à Sputnik Afrique Julius Mattai, ministre des Mines de la Sierra Leone, en marge du #SPIEF2024.Le responsable rappelle notamment que près de 26 à 30% des diamants de la Sierre Leone proviennent d'exploitations à petite échelle. Un fait qui n'a pas été pris en considération dans les débats.Julius Mattai a souligné qu’il existait "un défi en matière de traçabilité" des diamants dans le cadre du nouveau protocole du G7.Frappée par les sanctions, la Russie représente pour sa part 30 à 40% des diamants bruts et cela "doit être pris au sérieux", a ajouté le ministre.En décembre 2023, les pays du G7 avaient annoncé des restrictions sur l’importation de diamants russes à compter du 1er janvier 2024. De nouvelles mesures sur les pierres précieuses russes transformées dans d’autres pays étaient venues compléter ce paquet de sanctions, au 1er mars.Les dirigeants du G7 ont par ailleurs convenu dans une déclaration commune d'établir un "mécanisme robuste" de vérification et de certification des diamants bruts d'ici le 1er septembre 2024, pour servir d'alternative au système de certification du Processus de Kimberley.
afrique subsaharienne
sierra leone
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2024
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/0a/1c/1063139190_296:0:3027:2048_1920x0_80_0_0_71a93ca122cc0a21e69f4c77b9acaa01.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
afrique subsaharienne, sierra leone, diamants, sanctions, sanctions antirusses, g7, opinion, spief 2024
afrique subsaharienne, sierra leone, diamants, sanctions, sanctions antirusses, g7, opinion, spief 2024
"Un défi en matière de traçabilité": la Sierra Leone s'interroge sur le nouveau protocole du G7
18:54 08.06.2024 (Mis à jour: 21:22 08.06.2024) Exclusif
Dépendante du secteur du diamant, la Sierra Leone s'interroge sur le nouveau mécanisme de certification que le G7 veut mettre en place, comme l'a déclaré à Sputnik Julius Mattai, ministre des Mines de la Sierra Leone.
Freetown n'a pas été consulté sur le mécanisme qui servira d'alternative à la certification des diamants du processus de Kimberley, a déclaré à Sputnik Afrique Julius Mattai, ministre des Mines de la Sierra Leone, en marge du #SPIEF2024.
"L'industrie doit travailler pour garantir que les pays comme la Sierra Leone, qui dépendent du secteur du diamant pour leur activité économique, comme outil ou source de revenus, ne soient pas désavantagés", a-t-il souligné.
Le responsable rappelle notamment que près de 26 à 30% des diamants de la Sierre Leone proviennent d'exploitations à petite échelle. Un fait qui n'a pas été pris en considération dans les débats.
Julius Mattai a souligné qu’il existait "un défi en matière de traçabilité" des diamants dans le cadre du nouveau protocole du G7.
Frappée par les sanctions, la Russie représente pour sa part 30 à 40% des diamants bruts et cela "doit être pris au sérieux", a ajouté le ministre.
En décembre 2023, les pays du G7 avaient annoncé des restrictions sur l’importation de diamants russes à compter du 1er janvier 2024. De nouvelles mesures sur les pierres précieuses russes transformées dans d’autres pays étaient venues compléter ce paquet de sanctions, au 1er mars.
Les dirigeants du G7 ont par ailleurs convenu dans une déclaration commune d'établir un
"mécanisme robuste" de vérification et de certification des diamants bruts d'ici le 1er septembre 2024, pour servir d'alternative au système de certification du Processus de Kimberley.