Ukraine, Gaza, Otan: l'essentiel des déclarations de Lavrov au Forum diplomatique d'Antalya
© SputnikSergueï Lavrov au Forum diplomatique d'Antalya en Turquie
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Sergueï Lavrov est intervenu ce vendredi au Forum diplomatique d'Antalya, en Turquie. Voici les déclarations clés du ministre russe des Affaires étrangères:
Conflit en Ukraine
Des officiers de carrière occidentaux sont présents en Ukraine, notamment des Britanniques et des Français;
Il serait faux de dire que les États-Unis tentent de se désolidariser des propos du Président français Emmanuel Macron, qui avait évoqué l'envoi de troupes occidentales en Ukraine;
Le fait de vouloir déployer ces troupes est déjà officiellement enregistré, officieusement elles sont là;
Un certain nombre d'attaques ukrainiennes contre des aérodromes stratégiques russes n'auraient pas pu avoir lieu sans spécialistes américains;
La Fédération de Russie est parfaitement au courant des activités militaires de l'Otan en Ukraine.
Otan
Le fait que le chef du Pentagone a évoqué une possible confrontation entre l’Otan et la Russie prouve que les États-Unis ont un plan de ce genre;
Les Américains [...] ont l'impression que l'Europe leur échappe. L'Europe n'est que la principale victime de la politique consistant à entraîner l'Ukraine dans l'Otan;
Les États-Unis tentent de trouver des arguments pour rejeter d'éventuels accords sur le non-déploiement d'armes dans l'espace.
Coopération eurasienne
L'Eurasie est désormais le moteur du développement mondial, un rôle que la zone Euro-Atlantique a déjà perdu;
La porte du développement de la coopération eurasienne reste ouverte pour les Européens.
Enregistrement d'une conversation entre officiers allemands sur le pont de Crimée:
"D'un côté c'est effarant, de l'autre non";
Les "collègues de l'Otan" auront du mal à s'expliquer avec leurs populations sur ce dossier;
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ne représente pour la Russie "aucune substance" sur laquelle s'appuyer.
Demande d'aide de la part de la Transnistrie
Les autorités de Chisinau suivent les traces de Kiev, en annulant tout ce qui est russe, en discriminant la langue russe dans tous les domaines et en exerçant avec les Ukrainiens une forte pression économique sur la Transnistrie.