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À quand la reprise des contacts Niger-CEDEAO? Le Premier ministre fournit des détails
À quand la reprise des contacts Niger-CEDEAO? Le Premier ministre fournit des détails
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Niamey continue de croire en la CEDEAO et est disposé à discuter, a affirmé à Sputnik le Premier ministre nigérien. Il a précisé que la reprise des... 18.12.2023, Sputnik Afrique
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Le Niger et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest pourraient relancer leurs négociations dès janvier 2024, a déclaré à Sputnik Ali Mahamane Lamine Zeine, chef du gouvernement nigérien.Le Premier ministre a souligné que Niamey croyait toujours en la CEDEAO et qu’il n’avait jamais renoncé au dialogue. Il a rappelé que son pays avait contribué à créer cette institution qui se voulait avant tout une union économique et ne mentionnait pas de sanctions dans ses documents.Pour lui, les mesures prises à l’encontre du Niger après l’arrivée de militaires au pouvoir fin juillet, sont une punition qui a visé le peuple tout entier, le privant d’accès aux médicaments, ce qui a entraîné des morts.Malgré le fait que l’institution n’a pas consulté les autorités du pays au moment d’imposer les sanctions, celles-ci acceptent de parler et ont accueilli une première mission du Togo et de Sierra Leone.Pour rappel, la CEDEAO a ouvert la voie à un allègement des sanctions à l'encontre du Niger, en le conditionnant à une "transition courte" avant un retour des civils au pouvoir. Cette décision a été officialisée lors du sommet de l’instance à Abuja le 10 décembre.Omar Touray, président de l’organisation, a annoncé qu’un comité composé des présidents du Bénin, du Togo et de Sierra Leone devait négocier avec les autorités de la Transition les engagements à mettre en œuvre avant un éventuel assouplissement des mesures.
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À quand la reprise des contacts Niger-CEDEAO? Le Premier ministre fournit des détails
Exclusif
Niamey continue de croire en la CEDEAO et est disposé à discuter, a affirmé à Sputnik le Premier ministre nigérien. Il a précisé que la reprise des négociations pourrait avoir lieu en janvier.
Le Niger et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest pourraient relancer leurs négociations dès janvier 2024, a déclaré à Sputnik Ali Mahamane Lamine Zeine, chef du gouvernement nigérien.
"Nous allons reprendre les échanges pour que très rapidement, la CEDEAO se rende compte que [les sanctions], c’est contreproductif et que c’est illégal. Je pense qu'il faut très rapidement arriver à la limite de ces sanctions", a-t-il indiqué.
Le Premier ministre a souligné que Niamey croyait toujours en la CEDEAO et qu’il n’avait jamais renoncé au dialogue. Il a rappelé que son pays avait contribué à créer cette institution qui se voulait avant tout une union économique et ne mentionnait pas de sanctions dans ses documents.
"Ces dernières années […] on ne parle plus d'économie. On a parlé de guerres, d'attaques, de sanctions et de fermeture des frontières, de sanctions sur les médicaments, sur la nourriture. Ce sont des mesures qui ont été prises à l'emporte-pièce, des mesures qui sont uniques, qui sont inhumaines et qui sont tout à fait illégales", a indiqué le haut responsable.
Pour lui, les
mesures prises à l’encontre du Niger après l’arrivée de militaires au pouvoir fin juillet, sont une punition qui a visé le peuple tout entier, le privant d’accès aux médicaments, ce qui a entraîné des morts.
Malgré le fait que l’institution n’a pas consulté les autorités du pays au moment d’imposer les sanctions, celles-ci acceptent de parler et ont accueilli une première mission du Togo et de Sierra Leone.
Pour rappel,
la CEDEAO a ouvert la voie à un allègement des sanctions à l'encontre du Niger, en le conditionnant à une "transition courte" avant un retour des civils au pouvoir. Cette décision a été officialisée lors du sommet de l’instance à Abuja le 10 décembre.
Omar Touray, président de l’organisation, a annoncé qu’un comité composé des présidents du Bénin, du Togo et de Sierra Leone devait négocier avec les autorités de la Transition les engagements à mettre en œuvre avant un éventuel assouplissement des mesures.