L'Afrique pourrait devenir un exportateur de gaz à l’échelle mondiale

© Sputnik . Stringer / Accéder à la base multimédiaStation de pompage de gaz
Station de pompage de gaz - Sputnik Afrique, 1920, 22.11.2023
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L’industrie africaine du gaz naturel va croître progressive en 2024, avec les flux de gaz naturel liquéfié (GNL) qui afficheront une croissance de 8% en glissement annuel. Le continent peut alors être un grand exportateur mondial de combustible, selon la plateforme Energy Capital & Power, citant un rapport la Chambre africaine de l'énergie (AEC).
L’industrie gazière africaine devrait prochainement connaître une croissance progressive en 2024 ce qui permettrait au continent de devenir un exportateur mondial de gaz à moyen terme, a annoncé la plateforme Energy Capital&Power, se référant aux données de la Chambre africaine de l'énergie (AEC).
En effet, rien que ses exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) devraient afficher une croissance de 8% en glissement annuel, d’après ce rapport produit par l’AEC en partenariat avec la société d'intelligence économique Rystad Energy.
Selon ce document, l’Afrique pourrait surtout augmenter ses exportations de GNL au cours de la seconde moitié de la décennie à venir, le Mozambique augmentant sa production de GNL aux côtés de l'Égypte, de la Guinée équatoriale, du Sénégal et de la Mauritanie.
De même, le Nigeria et l'Algérie peuvent être à l'origine de la majorité des volumes d'exportation de l'Afrique, avec une augmentation des flux de GNL à court terme.
Les prévisions initiales de l'AEC pour 2023 montraient des volumes marginaux entrant en ligne à court terme, avec une production globale en fait en baisse entre 2022 et 2025. Cependant, les prévisions pour 2024 indiquent une hausse de la production de 265 à 280 milliards de mètres cubes d’ici 2025. Dans ce scénario, l'Afrique du Nord devrait être à l'origine de la majorité des flux de gaz naturel du continent. Alors que sa production devrait rester stable jusqu'en 2025, la seconde moitié de la décennie verrait une augmentation substantielle de celle-ci grâce à la hausse de sa fabrication du Mozambique et au lancement de nouveaux projets gaziers sur l'ensemble du continent.
D’après le rapport, cette montée en puissance du continent africaine s’expliquerait par son potentiel gazier substantiel, ses infrastructures existantes, ses relations commerciales historiques et sa proximité des marchés européens à forte demande.

Les flux mondiaux de GNL

En ce qui concerne le GNL, le rapport, toujours cité par Energy Capital & Power, indique que le potentiel mondial d'exportation de GNL va augmenter de 7% au cours de la période 2023-2030, et de 8% à la fin de la décennie.
Les États-Unis et le Moyen-Orient représenteraient les principales régions d'exportation de GNL au cours de cette période, avec de multiples développements ayant pris ou devant prendre prochainement une décision finale d'investissement.
La croissance des exportations pour ces régions est soutenue par le démarrage de la production de ces projets et, à ce titre, les volumes d'exportation des États-Unis devraient passer de 88 millions de tonnes par an (mtpa) en 2023 à 115 mtpa en 2025 et à 230 mtpa en 2030. De même, les volumes d'exportation du Moyen-Orient devraient passer de 90 millions de tonnes par an en 2023 à près de 160 millions de tonnes par an en 2030.
Les exportations mondiales de GNL devraient passer de 415 mtpa en 2023 à plus de 440 mtpa en 2025, soit une croissance de 6%. Du côté de la demande, une augmentation de la demande mondiale de 420 mtpa à 620 mtpa est prévue pour la période 2023-2030.
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