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"Il faut diaboliser, manipuler, déstabiliser": le Mali cible de désinformation, selon un ministre
"Il faut diaboliser, manipuler, déstabiliser": le Mali cible de désinformation, selon un ministre
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Bamako doit faire face à une guerre de l’information, menée par certaines puissances pour dénigrer l’armée malienne ou déstabiliser le pays, a déclaré... 20.11.2023, Sputnik Afrique
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Outil d’influence. L’information est aujourd’hui devenue un instrument de guerre qui permet de déstabiliser les États, et le Mali n’échappe pas à la menace, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, à l’occasion d’une conférence de haut niveau sur la guerre informationnelle.Malgré la fin officielle de la colonisation, l’Afrique est aujourd’hui le théâtre d’enjeux géopolitiques et géoéconomiques très importants, a en effet souligné le responsable. Et certains pays jouent la carte de la désinformation pour continuer d’avancer leurs pions sur le continent, a-t-il encore ajouté.Cette désinformation, qui vise à "contrôler les esprits" ne passe pas forcément par les réseaux sociaux, mais peut même s’exprimer à travers des médias classiques, possédant généralement une certaine crédibilité, a encore expliqué le responsable. Le Mali avait d’ailleurs suspendu les médias publics français RFI et France 24, en avril 2022.L’armée et le cas KidalSi la désinformation tente de déstabiliser des régimes politiques, elle peut aussi s’attaquer très directement à l’armée, a en outre précisé Abdoulaye Diop. La reprise par les forces maliennes de la localité de Kidal, a notamment offert un bel exemple de dénigrement médiatique.Il est ainsi important que l’armée puisse générer sa propre information, pour mettre en avant son action auprès des populations maliennes en toute transparence, a conclu le responsable.Ce 14 novembre, les forces maliennes avaient annoncé avoir repris possession de la ville de Kidal, fief des mouvements terroristes djihadistes depuis 2012. Un charnier a été découvert suite à cette libération.
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"Il faut diaboliser, manipuler, déstabiliser": le Mali cible de désinformation, selon un ministre
Bamako doit faire face à une guerre de l’information, menée par certaines puissances pour dénigrer l’armée malienne ou déstabiliser le pays, a déclaré Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères lors d’une conférence.
Outil d’influence. L’information est aujourd’hui devenue un instrument de guerre qui permet de déstabiliser les États, et le Mali n’échappe pas à la menace, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, à l’occasion d’une conférence de haut niveau sur la guerre informationnelle.
Malgré la fin officielle de la colonisation, l’Afrique est aujourd’hui le théâtre d’enjeux géopolitiques et géoéconomiques très importants, a en effet souligné le responsable. Et certains pays jouent la carte de la désinformation pour continuer d’avancer leurs pions sur le continent, a-t-il encore ajouté.
"Notre pays est la cible d’attaques informationnelles. Ce n’est un secret pour personne. Des sommes importantes sont investies pour faire dérailler ce qui se passe au Mali [...] L’Afrique est un enjeu. Le Mali est un enjeu. Certains seraient même heureux de vider nos pays des populations pour pouvoir prendre nos ressources. La désinformation sert ces desseins pour perpétuer la domination, pour perpétuer des politiques hégémoniques. Il faut diaboliser, manipuler, déstabiliser les pays", a-t-il ainsi expliqué.
Cette désinformation, qui vise à "contrôler les esprits" ne passe pas forcément par les réseaux sociaux, mais peut même s’exprimer à travers des médias classiques, possédant généralement une certaine crédibilité, a encore expliqué le responsable. Le Mali avait d’ailleurs
suspendu les médias publics français RFI et France 24, en avril 2022.
Si la désinformation tente de déstabiliser des régimes politiques, elle peut aussi s’attaquer très directement à l’armée, a en outre précisé Abdoulaye Diop.
La reprise par les forces maliennes de la localité de Kidal, a notamment offert un bel exemple de dénigrement médiatique.
"Une illustration parfaite est ce qui s’est passé à Kidal. Aujourd'hui, les forces maliennes contrôlent cette localité, c’est un fait. Mais on a d’abord nié que c’était possible. Ensuite, on a dit que nous ne l’avions pas fait seuls. Cela est fait pour dénigrer, diaboliser et prétendre que les forces maliennes ne valent rien. Prétendre qu’elles ne peuvent pas réussir, là où les forces internationales ont échoué pendant dix ans, malgré des milliards de dollars déversés", a expliqué le ministre.
Il est ainsi important que l’armée puisse générer sa propre information, pour mettre en avant son action auprès des populations maliennes en toute transparence, a conclu le responsable.
Ce 14 novembre, les forces maliennes avaient annoncé avoir repris possession de la ville de Kidal, fief des mouvements terroristes djihadistes depuis 2012. Un charnier a été
découvert suite à cette libération.