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La production de chars a été multipliée par sept en Russie
La production de chars a été multipliée par sept en Russie
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La Russie a augmenté sa production militaire en 2023, fabricant plus de chars, de blindés légers, mais aussi de munitions, a déclaré Sergueï Tchemezov... 02.11.2023, Sputnik Afrique
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Des usines qui tournent à plein régime. Malgré les sanctions occidentales, l’industrie militaire russe continue de carburer. La production de chars a ainsi été multipliée par sept en 2023, a déclaré Sergueï Tchemezov, patron du géant Rostec, à la chaîne télévisée Rossiya 24.Plus tôt cette semaine, Uralvagonzavod, filiale de Rostec, avait diffusé une vidéo d’un lot de char T-90M, les plus modernes, subissant une batterie de tests avant d’être envoyés au front. Des améliorations du blindage avaient été soulignées par les observateurs.Le géant Rostec avait déjà annoncé avoir doublé sa production d’avions et d’hélicoptères de combat sur l’année 2022.Dynamiques inversesAu contraire des progrès de l’industrie militaire russe, des interrogations ont commencé à émerger dans le camp ukrainien depuis plusieurs mois. Kiev est en effet de plus en plus dépendant de la production occidentale, qui s’essouffle.L’armée ukrainienne a en particulier un besoin désespéré d’obus de 155 mm. L’Union européenne avait même songé passer en "économie de guerre" pour répondre aux demandes de Kiev, qui exigeait 250.000 obus par mois, en mars dernier. Mais seules une douzaine d’entreprises en Europe fabriquent des munitions de ce calibre, selon le Financial Times.Côté américain, la situation ne semble guère plus reluisante. Le Pentagone a aussi livré en masse des obus de 155 mm à Kiev, mais peine désormais à produire plus et à réapprovisionner ses stocks. Des pénuries de matières premières, comme la nitroglycérine et la nitrocellulose pour les charges propulsives, handicapent la production américaine, rapportait récemment le Washington Post.Avec la flambée des tensions au Moyen-Orient, des observateurs s’inquiètent en outre de la capacité américaine à aider militairement Kiev et Israël, tout en satisfaisant les commandes de Taïwan.
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La production de chars a été multipliée par sept en Russie
La Russie a augmenté sa production militaire en 2023, fabricant plus de chars, de blindés légers, mais aussi de munitions, a déclaré Sergueï Tchemezov, directeur du conglomérat russe Rostec.
Des usines qui tournent à plein régime. Malgré les sanctions occidentales, l’industrie militaire russe continue de carburer. La production de chars a ainsi été multipliée par sept en 2023, a déclaré Sergueï Tchemezov, patron du géant Rostec, à la chaîne télévisée Rossiya 24.
"Au cours de l'année écoulée, nous avons multiplié par 7 la production de chars. Par 4,5 la production de blindés légers comme les véhicules de combat d'infanterie. Par 2,5 la production de lance-roquettes multiples. Par 60 la production de certaines munitions", a-t-il ainsi détaillé.
Plus tôt cette semaine, Uralvagonzavod, filiale de Rostec, avait diffusé une vidéo d’un lot de char T-90M, les plus modernes, subissant une batterie de tests avant d’être envoyés au front. Des améliorations du blindage avaient été soulignées par les observateurs.
Le géant Rostec avait déjà annoncé avoir
doublé sa production d’avions et d’hélicoptères de combat sur l’année 2022.
Au contraire des progrès de l’industrie militaire russe, des interrogations ont commencé à émerger dans le camp ukrainien depuis plusieurs mois. Kiev est en effet de plus en plus dépendant de la production occidentale, qui s’essouffle.
L’armée ukrainienne a en particulier un besoin désespéré d’obus de 155 mm. L’Union européenne avait même songé passer
en "économie de guerre" pour répondre aux demandes de Kiev, qui exigeait 250.000 obus par mois, en mars dernier. Mais seules une douzaine d’entreprises en Europe fabriquent des munitions de ce calibre, selon le Financial Times.
Côté américain, la situation ne semble guère plus reluisante. Le Pentagone a aussi livré en masse des obus de 155 mm à Kiev, mais peine désormais à produire plus et à réapprovisionner ses stocks. Des pénuries de matières premières, comme la nitroglycérine et la nitrocellulose pour les charges propulsives,
handicapent la production américaine, rapportait récemment le Washington Post.
Avec la flambée des tensions au Moyen-Orient, des observateurs s’inquiètent en outre de la capacité américaine à aider militairement Kiev et Israël, tout en satisfaisant les commandes de Taïwan.