Ce pays africain autorise au groupe russe Uranium One la construction d’un laboratoire

© Sputnik . Alekseï Babouchkine / Accéder à la base multimédiaWindhoek, capitale namibienne
Windhoek, capitale namibienne - Sputnik Afrique, 1920, 28.10.2023
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Les autorités namibiennes ont donné leur feu vert au groupe Uranium One de construire un laboratoire dans le cadre d’un projet sur l’exploration d’uranium dans l’est du pays. La phase d’extraction du projet baptisé Wings devrait débuter d'ici 2029.
Le groupe russe Uranium One a reçu un certificat d’autorisation environnementale pour la construction d’un laboratoire à l’est du pays, relate Namibia Economist. Dans cette zone, Uranium One entend développer son projet d’extraction d’uranium.
Grâce au laboratoire, Uranium One, branche de l’entreprise publique russe d’énergie atomique Rosatom, pourra examiner des échantillons géologiques du terrain. L’installation sera déployée près du village de Leonardville, dans la région d’Omaheke. L’autorisation a été donnée par le ministère namibien de l’Environnement à Headspring Investments, la société opérationnelle du groupe russe dans le pays.

Projet à avantages économiques

Uranium One explore les réserves d’uranium dans cette zone depuis 2010. Baptisé Wings (ailes en français), le projet sera économiquement très bénéfique pour le pays africain avec un potentiel d'investissement estimé à 500 millions de dollars, selon Rosatom. En Namibie, l'un des principaux pays bénéficiant de gisements d'uranium, ce projet devra créer environ 600 emplois sur le terrain même et jusqu'à 20.000 emplois dans les industries connexes.
Le début de la phase d’extraction de Wings est programmé pour 2029, a fait savoir Rosatom fin juillet, relayé par Energy Capital and Power. Le groupe prévoit d'achever la phase de prospection et d'exploration du projet d'ici 2026. Des études géologiques menées entre 2018 et 2021 ont confirmé la présence d'un important gisement d'uranium.

Méthode novatrice

Pour extraire ce minerai, Rosatom envisage d’utiliser la méthode de lixiviation in situ (ISL), dont il se sert déjà en Russie. Elle est "absolument respectueuse de l'environnement" et "ne pollue pas", selon le groupe.
La technique, relativement moderne, consiste à injecter une solution à travers un minerai par le biais d'un premier forage, puis quelques mois plus tard, les produits dissous par cette solution sont remontés à la surface grâce à un deuxième forage. Par conséquent, l’uranium est extrait de la roche hôte sans qu’il soit nécessaire d’excaver et de traiter le minerai, afin d’éviter la production de résidus.
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