https://fr.sputniknews.africa/20230922/largus-ce-drone-sous-marin-russe-derniere-generation-qui-veille-a-letat-des-gazoducs-1062281847.html
L’Argus, ce drone sous-marin russe dernière génération qui veille à l’état des gazoducs
L’Argus, ce drone sous-marin russe dernière génération qui veille à l’état des gazoducs
Sputnik Afrique
Un nouveau drone sous-marin russe pouvant descendre jusqu’à six kilomètres afin de contrôler l’état des gazoducs posés sur le fond marin. Nommé Argus, il a été... 22.09.2023, Sputnik Afrique
2023-09-22T14:56+0200
2023-09-22T14:56+0200
2023-09-22T14:58+0200
drone
russie
gazoduc
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/08/0e/1061332758_28:0:1280:704_1920x0_80_0_0_0424010bd9a5a5ce238774edf52594f9.png
Le drone, dernière génération, Argus a été présenté en ouverture lors du Salon de la défense maritime à Kronstadt et du forum Armée-2023. Le Bureau central d'étude et d'ingénierie maritime Rubin l’a conçu pour protéger les infrastructures et rechercher des objets éventuellement dangereux près des pipelines sous-marins après le sabotage des gazoducs Nord Stream, a exposé à Sputnik Andreï Baranov, directeur général adjoint de Rubin.Qui plus est, les concepteurs envisagent de créer un complexe robotisé sous-marin où Argus sera utilisé simultanément avec un dispositif d'amarrage de fond. Ce dernier "élargira les capacités de l’appareil, notamment en assurant la recharge des accumulateurs et l’échange de données avec le centre de contrôle situé sur le littoral ou sur une plateforme au large". Ces dispositifs rendront inutiles les navires ravitailleurs de surface, ce qui réduira considérablement le coût de l’exploitation, selon l’expert. Agrus pourra alors rester en immersion pendant une durée de six mois.Plonger jusqu’à six kilomètresL’opération permettra de contrôler l’état des pipelines qui couvrent un important tronçon des fonds marins. Les profondeurs auxquelles pourra être employé Argus dépendront des tâches assignées, précise M. Baranov. La version de base proposée à Gazprom suppose l’utilisation à une profondeur de 600 mètres, avec possibilité de descendre jusqu’à un kilomètre. Mais des modifications en vue d’une plongée à trois et à six kilomètres sont aussi possibles.Les pipelines Nord Stream 1 et 2, en mer Baltique, ont explosé le 26 septembre 2022, provoquant d'importantes fuites de gaz. Les hypothèses sur le ou les auteurs de cet attentat sont nombreuses mais le véritable coupable n’a toujours pas été identifié. Moscou a qualifié ces explosions d’acte de terrorisme international et appelle à une enquête internationale.
russie
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/08/0e/1061332758_341:0:1280:704_1920x0_80_0_0_108f89549c950d5227c12fcb079c655c.pngSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
drone, russie, gazoduc
L’Argus, ce drone sous-marin russe dernière génération qui veille à l’état des gazoducs
14:56 22.09.2023 (Mis à jour: 14:58 22.09.2023) Un nouveau drone sous-marin russe pouvant descendre jusqu’à six kilomètres afin de contrôler l’état des gazoducs posés sur le fond marin. Nommé Argus, il a été développé à la suite des explosions des Nord Stream en septembre 2022.
Le drone, dernière génération, Argus a été présenté en ouverture lors du Salon de la défense maritime à Kronstadt et du forum Armée-2023. Le Bureau central d'étude et d'ingénierie maritime Rubin l’a conçu pour protéger les infrastructures et rechercher des objets éventuellement dangereux près des pipelines sous-marins après le
sabotage des gazoducs Nord Stream, a exposé à Sputnik Andreï Baranov, directeur général adjoint de Rubin.
Qui plus est, les concepteurs envisagent de créer un complexe robotisé sous-marin où Argus sera utilisé simultanément avec un dispositif d'amarrage de fond. Ce dernier "élargira les capacités de l’appareil, notamment en assurant la recharge des accumulateurs et l’échange de données avec le centre de contrôle situé sur le littoral ou sur une plateforme au large". Ces dispositifs rendront inutiles les navires ravitailleurs de surface, ce qui réduira considérablement le coût de l’exploitation, selon l’expert. Agrus pourra alors rester en immersion pendant une durée de six mois.
Plonger jusqu’à six kilomètres
L’opération permettra de contrôler l’état des pipelines qui couvrent un important tronçon des fonds marins. Les profondeurs auxquelles pourra être employé Argus dépendront des tâches assignées, précise M. Baranov. La version de base proposée à Gazprom suppose l’utilisation à une profondeur de 600 mètres, avec possibilité de descendre jusqu’à un kilomètre. Mais des modifications en vue d’une plongée à trois et à six kilomètres sont aussi possibles.
Les pipelines Nord Stream 1 et 2, en mer Baltique, ont explosé le 26 septembre 2022, provoquant d'importantes fuites de gaz. Les hypothèses sur le ou les auteurs de cet attentat
sont nombreuses mais le véritable coupable n’a toujours pas été identifié. Moscou a qualifié ces explosions d’acte de terrorisme international et appelle à une enquête internationale.