Moscou précise à quelle condition un pays occidental pourrait rejoindre les BRICS
© Sputnik . Natalia Seliverstova / Accéder à la base multimédiaLe ministère russe des Affaires étrangères
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La diplomatie russe juge possible l’entrée d’un pays occidental aux BRICS. Mais ce pays devra renoncer aux sanctions visant les membres des BRICS malgré les pressions des autres membres du camp occidental, selon un vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui ont décidé de s’élargir à six autres pays lors du récent sommet à Johannesburg, pourraient également étudier la demande d’un pays occidental à rejoindre ce groupe à condition qu’il ait le courage de rompre avec la politique de sanctions, a précisé ce 25 août Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, lors d’un point presse consacré aux résultats du sommet.
"Si un pays occidental pour qui l'attractivité des BRICS semblera soudain élevée, décide de quitter les rangs [du camp occidental-ndlr], si malgré la discipline de la trique au sein du camp occidental, il renonce à la politique de sanctions à l’égard de quiconque parmi les États membres [des BRICS, ndlr] et dépose sa demande d’adhésion, nous l’étudierons conformément à la procédure établie", a annoncé le diplomate.
Le groupe des BRICS réunissant actuellement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, a admis six nouveaux membres lors de son XVe sommet tenu du 22 au 24 août à Johannesburg en Afrique du Sud. L'Argentine, l'Iran, l'Arabie saoudite, l'Égypte, l'Éthiopie et les Émirats arabes rejoindront le groupe à partir de 2024.