Des Nigériens réclament le retrait des forces françaises à Niamey

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Manifestants à Niamey  - Sputnik Afrique, 1920, 25.08.2023
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Après la dénonciation par les militaires au pouvoir du Niger des accords avec la France, les troupes françaises n’ont plus de raisons légitimes pour rester sur au pays, a déclaré le chef du Mouvement nigérien pour la liberté et la dignité. Ses partisans se sont rassemblés ce 25 août à Niamey pour réclamer le départ des forces françaises.
Les partisans du Mouvement pour la liberté et la dignité nigérian ont organisé un rassemblement devant la base militaire française à Niamey pour exiger le départ des forces armées françaises du Niger, a communiqué son responsable, Mustafa Bulamin cité par un correspondant de Sputnik sur place.
Selon le militant, étant donné la rupture de tous les liens militaires entre le Niger et la France, Paris n’a aucun prétexte, y compris juridique, de garder sa présence militaire au Niger.
Le Mouvement appelle le Président Emmanuel Macron à avoir un comportement de bon sens, a ajouté Mustafa Bulamin.

Fin des accords militaires entre Niger et la France

Les trois accords bilatéraux de coopération militaire entre Paris et Niamey ainsi qu’un arrangement technique avaient était dénoncés par les nouvelles autorités nigériennes le 3 août. Le lendemain, le ministère nigérien des Affaires étrangères a notifié l’ambassade de France à Niamey, que les militaires français doivent quitter le territoire du pays à la fin d’un préavis de 30 jours. Le ministère français des Affaires étrangères a fait savoir le 4 août que seules les autorités légitimes du pays pouvaient dénoncer les accords.
Actuellement, Paris compte 1.500 soldats déployés au Niger dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Coup d’État au Niger

Fin juillet, l'armée nigérienne a annoncé à la télévision nationale la destitution du Président Mohamed Bazoum élu en 2021. Les dirigeants de la plupart des pays occidentaux et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont condamné le coup d'État.
Début août, ces derniers ont adopté un plan en cas d'intervention militaire au Niger. Le porte-parole de la CEDEAO, Abdel Fattah Musa, a déclaré le 18 août, que les chefs d’État-majors des pays membres de la communauté avaient confirmé leur volonté d’intervenir au Niger "dès que l'ordre sera donné".
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