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Lavrov commente l’éventuelle intervention militaire de la CEDEAO au Niger
Lavrov commente l’éventuelle intervention militaire de la CEDEAO au Niger
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En cas d’intervention militaire au Niger, personne n’en tirerait le moindre profit, a estimé le chef de la diplomatie russe en marge du sommet des BRICS à... 24.08.2023, Sputnik Afrique
2023-08-24T14:39+0200
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Une intervention militaire de la CEDEAO au Niger constituerait un scénario désastreux pour le pays et la région, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.Par ailleurs, il a noté que tous les membres de la CEDEAO ne soutiennent pas cette idée d'un recours à la force.Crise au Niger Fin juillet, un groupe militaire de la Garde présidentielle nigérienne a renversé le Président Mohamed Bazoum. Pour gouverner le pays, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a été créé, dirigé par le commandant de la garde, Abdourahamane Tchiani. Les dirigeants des pays de la CEDEAO ont imposé des sanctions aux rebelles et ont exigé la libération du chef d’État renversé, menaçant de recourir à la force. Pour la CEDEAO, une telle intervention constitue le dernier moyen qu’elle prévoit d’utiliser. Après avoir déclaré privilégier la voie de la diplomatie, une délégation de l’organisation s’est d’ailleurs rendue ce week-end à Niamey pour discuter avec les nouvelles autorités. Cependant, les négociations ont échoué, selon diverses sources diplomatiques.Le 18 août, le porte-parole de la CEDEAO, Abdel Fattah Musa, a déclaré que les chefs militaires des États membres de la communauté ont confirmé leur volonté d'intervenir dans la situation au Niger, "dès que l'ordre sera donné".De son côté, le chef de la diplomatie algérienne a entamé le 23 août une tournée ouest-africaine pour des concertations sur la crise au Niger. Le 24 août, un autre haut diplomate algérien, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Lounès Magramane, doit se rendre au Niger. Lui aussi à la recherche d’un règlement politique de la crise de ce pays. Ces visites ont lieu dans le cadre des efforts de médiation du pays.
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Lavrov commente l’éventuelle intervention militaire de la CEDEAO au Niger
14:39 24.08.2023 (Mis à jour: 15:26 24.08.2023) En cas d’intervention militaire au Niger, personne n’en tirerait le moindre profit, a estimé le chef de la diplomatie russe en marge du sommet des BRICS à Johannesburg. Cela conduirait à un désastre pour nombre de pays et des milliers d’habitants, note-t-il tout en soulignant qu’une opposition au recours à la force se crée dans la CEDEAO.
Une
intervention militaire de la CEDEAO au Niger constituerait un scénario désastreux pour le pays et la région, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Je ne pense pas qu'une invasion ne profiterait à qui que ce soit", a déclaré le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse au sommet des BRICS à Johannesburg.
Par ailleurs, il a noté que tous les membres de la CEDEAO ne soutiennent pas cette idée d'un recours à la force.
"Une force d’opposition à l’intervention se forme dans une partie de la CEDEAO. Les Africains ne souhaitent pas vraiment ce genre de scénario qui serait destructeur et désastreux pour un grand nombre de pays, ainsi que pour des milliers et des milliers de gens", a estimé le ministre russe.
Fin juillet, un groupe militaire de la Garde présidentielle nigérienne a renversé le Président Mohamed Bazoum. Pour gouverner le pays, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a été créé, dirigé par le commandant de la garde, Abdourahamane Tchiani. Les dirigeants des pays de la CEDEAO ont imposé des sanctions aux rebelles et ont exigé la libération du chef d’État renversé, menaçant de recourir à la force.
Pour la CEDEAO, une telle intervention constitue le dernier moyen qu’elle prévoit d’utiliser. Après avoir déclaré privilégier la voie de la diplomatie, une délégation de l’organisation s’est d’ailleurs rendue ce week-end à Niamey pour discuter avec les nouvelles autorités. Cependant,
les négociations ont échoué, selon diverses sources diplomatiques.
Le 18 août, le porte-parole de la CEDEAO, Abdel Fattah Musa, a déclaré que les chefs militaires des États membres de la communauté ont confirmé leur volonté d'intervenir dans la situation au Niger, "dès que l'ordre sera donné".
De son côté, le chef de la diplomatie algérienne a entamé le 23 août une tournée ouest-africaine pour des concertations sur la crise au Niger. Le 24 août, un autre haut diplomate algérien, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Lounès Magramane,
doit se rendre au Niger. Lui aussi à la recherche d’un règlement politique de la crise de ce pays. Ces visites ont lieu dans le cadre des efforts de médiation du pays.