https://fr.sputniknews.africa/20230809/si-la-cedeao-intervient-au-niger-toute-lafrique-sera-en-guerre-selon-un-conseiller-de-bazoum-1061211054.html
Si la CEDEAO intervient au Niger, "toute l'Afrique sera en guerre", selon un conseiller de Bazoum
Si la CEDEAO intervient au Niger, "toute l'Afrique sera en guerre", selon un conseiller de Bazoum
Sputnik Afrique
Tandis que l'ombre d'une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO plane sur le Niger, le conseiller du Président nigérien déchu met en garde qu'un tel... 09.08.2023, Sputnik Afrique
2023-08-09T22:48+0200
2023-08-09T22:48+0200
2023-08-09T22:48+0200
afrique
afrique subsaharienne
niger
communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao)
intervention
guerre
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/08/02/1061008305_0:0:3072:1728_1920x0_80_0_0_70c6935cee8563f5fe5a593e761ba087.jpg
L'intervention de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Niger pourrait déboucher sur un état de guerre dans toute l'Afrique, a déclaré à Sputnik Antinekar al-Hassan, conseiller politique du Président nigérien déchu Mohamed Bazoum.Contre toute intervention au NigerPlus tôt, M.Al-Hassan, a fait savoir qu'il s'opposait à toute intervention militaire dans le pays.Le 26 juillet, le Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), présidé par le général Abdourahamane Tiani, prenait les rênes du pouvoir en destituant Mohamed Bazoum qui est toujours retenu à Niamey.Le 30 juillet, la CEDEAO avait alors donné un ultimatum d'une semaine au CNSP pour rétablir l’ordre constitutionnel, et de faire revenir au pouvoir le Président déchu. En cas de non-respect de l'injonction, l'organisation aurait recours à une intervention militaire. Le Mali, le Burkina Faso et la Russie s'y sont opposés fermement et ont mis en garde contre une telle pratique.
afrique
afrique subsaharienne
niger
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/08/02/1061008305_341:0:3072:2048_1920x0_80_0_0_28bbbc8cbc56ac3d9dcb8a522117bf21.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
afrique, afrique subsaharienne, niger, communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao), intervention, guerre
afrique, afrique subsaharienne, niger, communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao), intervention, guerre
Si la CEDEAO intervient au Niger, "toute l'Afrique sera en guerre", selon un conseiller de Bazoum
Tandis que l'ombre d'une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO plane sur le Niger, le conseiller du Président nigérien déchu met en garde qu'un tel acte entraînera de façon inéluctable vers une guerre en Afrique.
L'intervention de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Niger pourrait déboucher sur un état de guerre dans toute l'Afrique, a déclaré à Sputnik Antinekar al-Hassan, conseiller politique du Président nigérien déchu Mohamed Bazoum.
"Je ne pense pas que la CEDEAO commette cette erreur en intervenant militairement au Niger, car si elle intervient militairement, cela signifie que toute
l'Afrique sera en guerre", a-t-il indiqué.
Contre toute intervention au Niger
Plus tôt, M.Al-Hassan, a fait savoir qu'il s'opposait à toute intervention militaire dans le pays.
"Nous sommes contre, nous sommes contre les interventions militaires extérieures. Et même à l'intérieur, nous sommes contre toute intervention militaire contre le Niger", a-t-il dit à Sputnik.
Le 26 juillet, le Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), présidé par le général Abdourahamane Tiani, prenait les rênes du pouvoir en destituant Mohamed Bazoum qui est toujours retenu à Niamey.
Le 30 juillet, la CEDEAO avait alors donné un ultimatum d'une semaine au CNSP pour rétablir l’ordre constitutionnel, et de faire revenir au pouvoir le Président déchu. En cas de
non-respect de l'injonction, l'organisation aurait recours à une intervention militaire.
Le Mali, le Burkina Faso et la Russie s'y sont opposés fermement et ont mis en garde contre une telle pratique.