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Paris désormais en retrait sur la crise au Niger
Paris désormais en retrait sur la crise au Niger
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Paris semble rétropédaler sur le dossier nigérien, optant désormais pour des moyens diplomatiques dans la résolution de la crise au lieu d'une intervention... 08.08.2023, Sputnik Afrique
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La France s'était montrée "intransigeante" face aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, elle apparaît désormais "en retrait" au moment où le spectre d'une intervention militaire des pays d'Afrique de l'Ouest semble s'éloigner, soulignent des experts. Les dirigeants ouest-africains avaient donné jusqu'à dimanche soir aux militaires nigériens pour rétablir le Président élu Mohamed Bazoum, retenu prisonnier depuis le 26 juillet. Les chefs d'état-major de la région avaient même dessiné les "contours" d'une éventuelle intervention armée. Paris avait appuyé "avec fermeté et détermination" les efforts de la CEDEAO pour faire pression sur Niamey. Mais l'intervention n'a pas eu lieu et n'est pas envisagée à ce stade, selon une source proche de la CEDEAO. Un sommet se tiendra jeudi au Nigeria. Pour Bertrand Badie, professeur à Sciences-Po Paris, "cette déclaration est très pesée et très prudente (...) en retrait par rapport à ce qui était annoncé au départ".
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Paris désormais en retrait sur la crise au Niger
22:42 08.08.2023 (Mis à jour: 22:50 08.08.2023) Paris semble rétropédaler sur le dossier nigérien, optant désormais pour des moyens diplomatiques dans la résolution de la crise au lieu d'une intervention militaire, selon une source diplomatique française citée par l'AFP.
La France s'était montrée "intransigeante" face aux militaires
qui ont pris le pouvoir au Niger, elle apparaît désormais "en retrait" au moment où le spectre d'une intervention militaire des pays d'Afrique de l'Ouest semble s'éloigner, soulignent des experts.
"Nous soutenons pleinement (...) les efforts des pays de la région pour restaurer la démocratie au Niger", a déclaré mardi à l'AFP une source diplomatique française, près de deux jours après l'expiration de l'ultimatum lancé par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Les dirigeants ouest-africains avaient donné jusqu'à dimanche soir
aux militaires nigériens pour rétablir le Président élu Mohamed Bazoum, retenu prisonnier depuis le 26 juillet.
Les chefs d'état-major de la région avaient même dessiné les "contours" d'une éventuelle
intervention armée. Paris avait appuyé "avec fermeté et détermination" les efforts de la CEDEAO pour faire pression sur Niamey.
Mais l'intervention n'a pas eu lieu et n'est pas envisagée à ce stade, selon une source proche de la CEDEAO. Un sommet se tiendra jeudi au Nigeria.
"C'est à la CEDEAO de prendre une décision sur la manière de restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, quelle qu'elle soit", a souligné la source diplomatique. Le sommet "permettra d'aborder ce sujet".
Pour Bertrand Badie, professeur à Sciences-Po Paris, "cette déclaration est très pesée et très prudente (...) en retrait par rapport à ce qui était annoncé au départ".
"Il n'est plus question d'intervention militaire, il n'est plus question de dénier toute base réelle à ce gouvernement, il est question de diplomatie", dit-il.