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Donald Trump serait jugé aux USA "non pour ses actes, mais pour ce qu’il défend"
Donald Trump serait jugé aux USA "non pour ses actes, mais pour ce qu’il défend"
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Toute l’agitation judiciaire autour de Donald Trump n’est qu’une mascarade juridique qui vise à lui mettre des bâtons dans les roues à la veille de la... 04.08.2023, Sputnik Afrique
2023-08-04T18:41+0200
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Les politiciens et fonctionnaires américains détestent l'ancien Président Donald Trump et "craignent qu'il ne remporte la prochaine élection en 2024". C’est pourquoi ils tentent de criminaliser la dissidence, la critique, les différences d'opinions et l'opposition politiques, a déclaré à Sputnik Nicholas Waddy, politologue et docteur en histoire à l'université SUNY Alfred.Selon lui, "ces escrocs seraient heureux de mettre Trump derrière les barreaux pour le reste de ses jours, mais leur objectif principal est de le ligoter dans des nœuds juridiques afin de l'empêcher de mener une campagne électorale normale et de faire que l’élection tourne autour d’un débat" sur la criminalité de Donald Trump, plutôt qu’autour de la performance de Joe Biden au pouvoir.Non coupableLe 3 août, Donald Trump a plaidé non coupable des quatre accusations fédérales liées à ses efforts présumés pour passer outre les résultats de l'élection de 2020. La première audience du procès est attendue le 28 août.M.Trump a été inculpé en début de semaine dans le cadre de l'enquête menée par l’avocat spécial Jack Smith sur ses efforts présumés pour faire fi des résultats de l'élection, qui ont été suivis par l'intrusion dans le Capitole américain le 6 janvier 2021.Une inculpation à effet nul?L'inculpation du 45e Président des États-Unis "divise les gens en fonction de leur appartenance à un parti, exacerbant les différences entre les Démocrates et les Républicains et entre les électeurs de Trump et ceux de Joe Biden", pense pour sa part Harvey Schantz, professeur de sciences politiques à l’Université d’État de New York, à Plattsburgh.Pour lui, "les multiples affaires" contre l'ex-Président américain "ont renforcé son emprise sur l'investiture présidentielle républicaine et, contrairement aux idées reçues, n'ont pas encore nui à M.Trump pour les élections générales de 2024, dans lesquelles les sondages donnent M.Trump et M.Biden au coude à coude".
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Donald Trump serait jugé aux USA "non pour ses actes, mais pour ce qu’il défend"
18:41 04.08.2023 (Mis à jour: 02:16 05.08.2023) Toute l’agitation judiciaire autour de Donald Trump n’est qu’une mascarade juridique qui vise à lui mettre des bâtons dans les roues à la veille de la présidentielle américaine, ainsi qu’à détourner l’attention de ses concitoyens de la mauvaise gouvernance de l’administration Biden, a estimé au micro de Sputnik un politologue américain.
Les politiciens et fonctionnaires américains détestent l'ancien Président Donald Trump et "craignent qu'il ne remporte la prochaine élection en 2024". C’est pourquoi ils tentent de criminaliser la dissidence, la critique, les différences d'opinions et l'opposition politiques, a déclaré à Sputnik Nicholas Waddy, politologue et docteur en histoire à l'université SUNY Alfred.
"Donald Trump n’est pas accusé pour des actes ou des paroles, mais pour ce qu’il représente et ce qu’il défend. L’État profond, représenté entre autres par Merrick Garland [procureur général, ndlr] et Jack Smith [procureur spécial, ndlr] détestent Trump de tout leur être […]. Ils ont opté pour une stratégie de mécanismes judiciaires pour limiter ses possibilités en tant que candidat à la présidence", a indiqué M.Waddy.
Selon lui, "ces escrocs seraient heureux de mettre Trump derrière les barreaux pour le reste de ses jours, mais leur objectif principal est de le ligoter dans des nœuds juridiques afin de l'empêcher de mener une campagne électorale normale et de faire que l’élection tourne autour d’un débat" sur la criminalité de Donald Trump, plutôt qu’autour de la performance de Joe Biden au pouvoir.
"Le but ici est d'interférer dans le processus électoral lui-même, et c'est tellement évident qu'aucune personne impartiale ne pourrait le nier", a-t-il estimé.
Le 3 août, Donald Trump a plaidé non coupable
des quatre accusations fédérales liées à ses efforts présumés pour passer outre les résultats de l'élection de 2020.
La première audience du procès est attendue le 28 août.
M.Trump a été inculpé en début de semaine dans le cadre de l'enquête menée par l’avocat spécial Jack Smith sur ses efforts présumés pour faire fi des résultats de l'élection, qui ont été suivis par l'intrusion dans le Capitole américain le 6 janvier 2021.
Une inculpation à effet nul?
L'inculpation du 45e Président des États-Unis "divise les gens en fonction de leur appartenance à un parti, exacerbant les différences entre les Démocrates et les Républicains et entre les électeurs de Trump et ceux de Joe Biden", pense pour sa part Harvey Schantz, professeur de sciences politiques à l’Université d’État de New York, à Plattsburgh.
Pour lui, "les multiples affaires" contre l'ex-Président américain "ont renforcé son emprise sur l'investiture présidentielle républicaine et,
contrairement aux idées reçues, n'ont pas encore nui à M.Trump pour les élections générales de 2024, dans lesquelles les sondages donnent M.Trump et M.Biden au coude à coude".