Moscou est prêt à coopérer d’égal à égal avec l'Afrique dans le domaine spatial
© Photo Pixabay / FelixMittermeier
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Un partenariat sur un pied d'égalité basé sur le respect mutuel. Voici ce dont la Russie se dit prête à s’entretenir avec l'Afrique dans le domaine spatial, a déclaré le patron de Roscosmos lors du forum économique et humanitaire Russie-Afrique qui se tient à Saint-Pétersbourg.
L’agence spatiale russe, Roscosmos, est prête à collaborer avec les pays africains dans des conditions égalitaires et mutuellement bénéfiques. La première étape du partenariat sera de créer le cadre juridique nécessaire, a déclaré ce 27 juillet Youri Borissov, directeur général de l’agence, lors du forum économique et humanitaire Russie-Afrique.
"La tâche la plus importante à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui est de montrer aux partenaires africains que nous sommes prêts à coopérer dans des conditions équitables et mutuellement avantageuses. Notre interaction doit reposer sur un dialogue fondé sur le principe de l'ouverture et du respect", a-t-il indiqué.
Selon lui, la première étape de la coopération sera la signature de documents bilatéraux, puis multilatéraux, qui régiront le travail commun.
"C'est la base sur laquelle nos projets futurs seront construits", a-t-il souligné.
Un engagement sincère
Pour M.Borissov, Roscosmos est prête à offrir à ses partenaires africains un éventail de guidages et de produits dans le domaine de la construction de satellites, des services de lancement, des vols habités, des données de télédétection de la Terre, ainsi que de la formation de spécialistes.
"La création d'une infrastructure spatiale au sol dans un domaine aussi important que la télédétection terrestre peut devenir le point de départ pour le programme spatial de n'importe quel État africain, car elle comprend des domaines tels que la cartographie, la surveillance des ressources hydriques, halieutiques, forestières et agricoles, la surveillance des incendies de forêt et de steppe, ainsi que la protection de l'environnement", a -t-il énuméré.
Le patron de Roscosmos pense que l'accès indépendant aux résultats des activités spatiales, aux services de télécommunication, télévision et communications pourrait être le plus intéressant pour les partenaires africains.
"Le processus de numérisation de l'Afrique est une occasion d’élaborer l'architecture de la gouvernance de l'État sans détruire les liens traditionnels, mais en s'appuyant sur eux et en accédant aux plateformes d'intégration continentale", a-t-il conclu.
Plusieurs pays africains et la Russie entendent signer un accord de coopération spatiale lors du deuxième Sommet Russie-Afrique qui a débuté ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg pour deux jours, selon une annonce faite par le chef de Roscosmos le 25 juin dernier.
