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L’Afrique n’a pas d’autre choix que "d'entrer dans la voie nucléaire", selon un ministre burundais
L’Afrique n’a pas d’autre choix que "d'entrer dans la voie nucléaire", selon un ministre burundais
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Lors du sommet Russie-Afrique, ouvert à Saint-Pétersbourg, le Burundi a signé un accord sur le nucléaire civil avec Rosatom. Globalement, le continent n’a pas... 27.07.2023, Sputnik Afrique
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Après un mémorandum d’entente et une feuille de route, le Burundi a signé un accord intergouvernemental avec Rosatom, entreprise publique russe spécialisée dans le secteur de l'énergie nucléaire.Signé par le chef de la diplomatie burundaise Albert Shingiro et le directeur général de Rosatom Alexeï Likchatchev , l’accord prévoit une aide à la création de l'infrastructure nucléaire du Burundi; réglementation juridique; recherches fondamentales; production des radio-isotopes et leur utilisation dans les industries, la médecine et l'agriculture; formation des cadres.En mars, le Burundi a signé un mémorandum d’entente avec la Russie pour poursuivre les études sur les possibilités d’exploiter une centrale nucléaire. Fin mai, le pays a confirmé son intérêt pour les technologies russes, lors d’une visite du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.Le futur de l'AfriqueLes technologies nucléaires sont vitales pour que l’Afrique ait de l’autosuffisance énergétique, considère le ministre: "Partant de ça, on n'a pas d'autre choix: on n'a pas une autre voie que d'entrer dans la voie nucléaire".L’Afrique subsaharienne veut "vraiment de l'énergie efficace, pour faire avancer d'autres projets". Les technologies nucléaires pourraient donner un essor dans le domaine de la santé, de l’agriculture, booster les infrastructures et les industries, rappelle le ministre.Coopération russo-burundaiseLe Burundi invite des spécialistes et investisseurs russes pour le développement des gisements miniers, a fait savoir le ministre."Je suis tellement ouvert à la coopération russo-burundaise", a-t-il dit en rappelant que son pays est riche en réserves de nickel.
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L’Afrique n’a pas d’autre choix que "d'entrer dans la voie nucléaire", selon un ministre burundais
10:03 27.07.2023 (Mis à jour: 11:22 27.07.2023) Exclusif
Lors du sommet Russie-Afrique, ouvert à Saint-Pétersbourg, le Burundi a signé un accord sur le nucléaire civil avec Rosatom. Globalement, le continent n’a pas d’autre issue que "d'entrer dans la voie nucléaire", a déclaré à Sputnik Afrique Ibrahim Uwizeye, ministre burundais de l'Hydraulique, de l'Énergie et des Mines.
Après un mémorandum d’entente et une feuille de route, le Burundi a signé un accord intergouvernemental avec Rosatom, entreprise publique russe spécialisée dans le secteur de l'énergie nucléaire.
Signé par le chef de la diplomatie burundaise Albert Shingiro et le directeur général de Rosatom Alexeï Likchatchev , l’accord prévoit une aide à la création de l'infrastructure nucléaire du Burundi; réglementation juridique; recherches fondamentales; production des radio-isotopes et leur utilisation dans les industries, la médecine et l'agriculture; formation des cadres.
"Je suis sûr et certain que nous sommes dans une bonne voie pour avoir ce genre de technologie", a déclaré à Sputnik Afrique Ibrahim Uwizeye, ministre burundais de l'Hydraulique, de l'Énergie et des Mines, présent à Saint-Péterbourg au sommet Russie-Afrique.
En mars, le Burundi a signé un mémorandum d’entente avec la Russie pour poursuivre les études sur les possibilités d’exploiter une centrale nucléaire. Fin mai, le pays a confirmé son intérêt pour les technologies russes, lors d’une visite du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Les
technologies nucléaires sont vitales pour que l’Afrique ait de l’autosuffisance énergétique, considère le ministre: "Partant de ça, on n'a pas d'autre choix: on n'a pas une autre voie que d'entrer dans la voie nucléaire".
"J'ai même visité une centrale de 1.400 mégawatts qui était vraiment fantastique pour moi, et ça m'a vraiment impressionné. Donc j'aimerais qu'un jour mon pays aussi puisse avoir cette centrale", révèle Ibrahim Uwizeye.
L’Afrique subsaharienne veut "vraiment de l'énergie efficace, pour faire avancer d'autres projets". Les technologies nucléaires pourraient donner un essor dans le domaine de la santé, de l’agriculture, booster les infrastructures et les industries, rappelle le ministre.
Coopération russo-burundaise
Le Burundi invite des spécialistes et investisseurs russes pour le développement des gisements miniers, a fait savoir le ministre.
"Je suis tellement ouvert à la coopération russo-burundaise", a-t-il dit en rappelant que son pays est riche en réserves de nickel.