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Voici ce qui aidera l’Afrique face à la pression de l’Occident, selon un sénateur russe
Voici ce qui aidera l’Afrique face à la pression de l’Occident, selon un sénateur russe
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Les pays africains, dont le poids dans les affaires internationales ne cesse de croître, subissent une forte pression occidentale. En l’occurrence, la mission... 22.07.2023, Sputnik Afrique
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Soutenir la volonté des pays africains de s’imposer en tant que sujets de la politique internationale est une des missions de la Russie en Afrique, estime le sénateur russe Konstantin Kossatchev. Cela implique "l’exportation de la sécurité".Le vice-président du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe) a signalé que cela concernait surtout l’aide aux pays dans lesquels l’Occident mettait en pratique ses scénarios de "révolutions de couleur" et d’autres technologies d’ingérence dans les affaires intérieures visant à porter au pouvoir des éléments pro-occidentaux.Politique de la carotte et du bâtonIl a signalé que le prochain sommet se déroulerait dans une situation internationale différente de celle du premier sommet de Sotchi en 2019. L’Occident a fortement intensifié ses actions en recourant à la carotte et au bâton pour perturber les liens des Africains avec la Russie.Selon M.Kossatchev, pour de nombreux pays, se rendre en Russie signifie dans une certaine mesure "déclarer leur ferme position".Pressions occidentalesLa Russie a déjà condamné à plusieurs reprises les pressions occidentales sur l’Afrique, laquelle doit être libre de choisir sa propre voie. Des dirigeants du continent se sont déjà plaints de pressions concernant le sommet Russie-Afrique, avait déjà affirmé fin mai Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie.Ces tentatives d’influence se font parfois très directement, "sans cérémonie et de manière absolument effrontée", avait pour sa part déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, rapportant les témoignages d’autres dirigeants africains.Plus tôt cette semaine, la diplomatie russe a annoncé que presque tous les pays africains, à savoir 49 sur 54, avaient confirmé leur participation au sommet Russie-Afrique programmé la semaine prochaine à Saint-Pétersbourg. Environ la moitié sera représentée au plus haut niveau.
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Voici ce qui aidera l’Afrique face à la pression de l’Occident, selon un sénateur russe
Les pays africains, dont le poids dans les affaires internationales ne cesse de croître, subissent une forte pression occidentale. En l’occurrence, la mission de la Russie consiste à leur exporter de la sécurité, selon le sénateur Konstantin Kossatchev.
Soutenir la volonté des pays africains de s’imposer en tant que sujets de la politique internationale est une des missions de la Russie en Afrique, estime le sénateur russe Konstantin Kossatchev. Cela implique "l’exportation de la sécurité".
"L’exportation de la sécurité est un élément important de l’interaction entre la Russie et l’Afrique. Le soutien de la stabilité dans tel ou tel pays et l’aide dans le règlement des conflits constituent une ressource importante de l’aide russe aux États africains", a-t-il indiqué dans un entretien à Sputnik en prévision du deuxième sommet Russie-Afrique.
Le vice-président du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe) a signalé que cela concernait surtout l’aide aux pays dans lesquels l’Occident mettait en pratique ses scénarios de "révolutions de couleur" et d’autres technologies d’ingérence dans les affaires intérieures visant à porter au pouvoir des éléments pro-occidentaux.
"Notre mission en Afrique ne doit pas se réduire à la recherche d’alliés face à l’Occident, mais soutenir les pays du continent qui cherchent à s’imposer en tant que sujet et non pas objet de la politique internationale", a-t-il précisé.
Politique de la carotte et du bâton
Il a signalé que le prochain sommet se déroulerait dans une situation internationale différente de celle du premier sommet de Sotchi en 2019. L’Occident a fortement intensifié ses actions en recourant à la carotte et au bâton pour perturber les liens des Africains avec la Russie.
Selon M.Kossatchev, pour de nombreux pays, se rendre en Russie signifie dans une certaine mesure "déclarer leur ferme position".
"La pression sur les pays africains a objectivement augmenté ce qui tient à la hausse de leur influence dans les affaires internationales."
La Russie a déjà condamné à plusieurs reprises les pressions occidentales sur l’Afrique, laquelle doit être libre de choisir sa propre voie. Des dirigeants du continent se sont déjà plaints de pressions concernant le sommet Russie-Afrique, avait déjà affirmé fin mai Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie.
Ces tentatives d’influence se font parfois très directement, "sans cérémonie et de manière absolument effrontée", avait pour sa part déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, rapportant les témoignages d’autres dirigeants africains.
Plus tôt cette semaine, la diplomatie russe a annoncé que
presque tous les pays africains, à savoir 49 sur 54, avaient confirmé leur participation au sommet Russie-Afrique programmé la semaine prochaine à Saint-Pétersbourg. Environ la moitié sera
représentée au plus haut niveau.