"Maux de tête diplomatiques": les États-Unis paniqués par la relation entre Pretoria et Moscou

© Sputnik . Ramil SitdikovRencontre de Vladimir Poutine et Cyril Ramaphosa à Saint-Pétersbourg, 17 juin 2023
Rencontre de Vladimir Poutine et Cyril Ramaphosa à Saint-Pétersbourg, 17 juin 2023  - Sputnik Afrique, 1920, 20.07.2023
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Plusieurs hauts responsables américains pourraient se rendre en Afrique du Sud pour essayer de renouer une relation mise à mal par le rapprochement entre Pretoria et Moscou, rapporte Foreign Policy.
Panique à bord. Les États-Unis sont inquiets du rapprochement entre la Russie et l’Afrique du Sud et pourraient envoyer plusieurs officiels pour forcer Pretoria à reconsidérer ses relations avec Moscou, rapporte le magazine Foreign Policy.
Les responsables américains sont "de plus en plus furieux du soutien de l’Afrique du Sud à la Russie", rapporte le média américain, qui décrit encore les "efforts diplomatiques désespérés" de Washington pour sauver ses liens avec Pretoria.
"L'Afrique du Sud a fait face à une pression croissante de l'Occident pour repenser son lien avec Moscou et son soutien à la Russie au milieu du conflit. Cela a conduit à une série de maux de tête diplomatiques, qui ont ébranlé les liens entre les États-Unis et l'Afrique du Sud, et ont conduit à des appels à Washington pour une refonte complète de la relation", écrit ainsi Foreign Policy.
La sous-secrétaire d'État américaine aux Affaires politiques, Victoria Nuland, pourrait donc se rendre en Afrique du Sud dans les prochaines semaines. Gregory Meeks, vice-président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, pourrait également faire le voyage en août, selon le magazine.

Friture sur la ligne

Côté sud-africain, une délégation comprenant plusieurs ministres s’était déjà rendue à Washington mi-juillet. Mais les négociations avec les membres de l’administration Biden et les élus américains semblent avoir patiné.
Certains responsables US pensent désormais que Prétoria "menace carrément les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis", explique une source proche des négociations à Foreign Policy.
"La contestation directe des intérêts américains a fait pencher la balance en défaveur, contredisant le récit obsolète de Washington selon lequel les relations bilatérales de l'Afrique du Sud avec les États-Unis sont ‘trop importantes pour échouer’", souligne encore cette source.
A contrario, tous les signaux semblent au vert entre Moscou et Pretoria. L’imbroglio autour de la venue de Vladimir Poutine à Johannesburg pour le prochain sommet des BRICS semble notament avoir été résolu. C’est finalement le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui représentera son pays.
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