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Sommet des BRICS 2023 en Afrique du Sud
L'Afrique du Sud a accueilli, du 22 au 24 août 2023, le XVe sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Il a été décidé qu'à partir de 2024, six nouveaux membres rejoindront l'organisation: l'Argentine, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie, l'Iran et l'Arabie saoudite.

Voici les raisons qui poussent l’Éthiopie vers les BRICS

© Sputnik . Alexei Danichev / Accéder à la base multimédiaLogo BRICS, image d'illustration
Logo BRICS, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 03.07.2023
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L'adhésion de l'Éthiopie aux BRICS l’aidera à stimuler sa croissance économique et renforcer son pouvoir face à l'Occident, selon une experte chinoise interrogée par Sputnik. La demande, faite d’ailleurs par plusieurs d’autres États africains, témoigne également du mécontentement du continent vis-à-vis des politiques occidentales.
Alors que l’Éthiopie vient de soumettre sa demande d’entrée aux BRICS, cet État africain, comme d’ailleurs d’autres marchés émergents, a plusieurs avantages à tirer de son intégration, détaille auprès de Sputnik Liu Qinghai, directrice de l'Institut d'économie africaine de l'Université du Zhejiang.
"Les pays des BRICS sont une force importante pour unir les marchés émergents et les pays en développement. S'ils peuvent les rejoindre, ils contribueront à s'améliorer et à renforcer leur influence face à l'Occident", avance-t-elle.
En général, l'adhésion aux BRICS est "bénéfique pour favoriser la croissance économique et maintenir la stabilité politique" des pays en développement, selon l’experte chinoise.

Mécontentement de l'Occident

De plus, la non-satisfaction face à l'Occident est l'une des raisons de leur demande d'adhésion:
"Ces dernières années, les pays africains sont devenus de plus en plus mécontents de l'hégémonie et des sanctions occidentales, en particulier après le conflit entre la Russie et l'Ukraine".

Défis à relever

Cependant, l’Éthiopie fait face à des soucis sécuritaires et économiques, poursuit l’experte. Malgré "l’influence politique" du pays sur le continent – la capitale éthiopienne abrite plusieurs institutions africaines – il est peu probable qu’elle soit intégrée au groupe des Cinq cette année, nuance Liu Qinghai. Pour elle, la candidature de l'Égypte pourrait être "prioritaire".

Vague d’intérêt

L’Éthiopie a annoncé fin juin avoir déposé sa demande d’intégration. L’Algérie et l’Égypte sont également candidats à l’adhésion au groupe, composé actuellement du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.
Au total, pas moins d’une quinzaine de pays du monde sont intéressés. Un possible élargissement doit être au menu du sommet des BRICS fin août.
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