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Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

Des détenus torturés dans des centres de détention clandestins ukrainiens, selon l'Onu

© Sputnik . Alexey Filippov / Accéder à la base multimédiaUne prison (photo d'illustration)
Une prison (photo d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 27.06.2023
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Détention arbitraire, disparitions forcées, tortures. Dans son nouveau rapport couvrant les plus d'un an depuis le début du conflit en Ukraine, le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme constate des dizaines de cas de violations des normes du droit par les forces de sécurité ukrainiennes.
Les Nations unies ont enregistré une augmentation significative des violations de la loi par les forces de sécurité ukrainiennes depuis le début de l'opération militaire spéciale russe, a déclaré ce mardi le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies (HCDH).
Établi par le bureau du HCDH en Ukraine et présenté à Genève, le rapport couvre la période du 24 février 2022, date du début de l'opération, au 23 mai 2023.
Le Haut-Commissariat a "recensé 75 cas de détention arbitraire par les forces de sécurité ukrainiennes, principalement de personnes soupçonnées d'infractions liées au conflit". Il s'agit de 17 femmes, 57 hommes et 1 garçon.
"Une proportion importante de ces cas constituaient également des disparitions forcées, perpétrées principalement par le Service de sécurité d'Ukraine", ajoute le rapport.
Et d'ajouter: "Plus de la moitié des personnes détenues arbitrairement ont été torturées ou maltraitées par les forces de sécurité ukrainiennes. Cela s'est produit pendant que les gens étaient interrogés, généralement immédiatement après leur arrestation".

Des distributeurs d'aide humanitaire arrêtés

Les conclusions du HCDH sont basées sur 1.136 entretiens avec des victimes, des témoins et d'autres personnes, 274 visites de sites et 70 visites de lieux de détention officiels gérés par les autorités ukrainiennes, qui ont accordé un accès "totalement libre mais confidentiel à tous les sites officiels de détention et aux prisonniers, à une exception près".
Selon le rapport, 43 anciens détenus interrogés ont fait état de tortures et de mauvais traitements par des agents des forces de l'ordre, des membres des forces armées ou des gardiens dans des lieux de détention non officiels ou officiels, quoique dans une bien moindre mesure.
En outre, le HCDH a documenté l'arrestation de plusieurs civils impliqués dans la distribution d'aide humanitaire dans les territoires passés sous le contrôle de la Fédération de Russie.
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