Mali: environ 38% de participation au référendum sur la Constitution

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Bamako - Sputnik Afrique, 1920, 22.06.2023
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Au Mali, le taux de participation au référendum sur la Constitution, qui s'est tenu le 18 juin, a été estimé à 38%. Le vote s'est déroulé sur fond de craintes d'attaques terroristes dans de nombreuses localités du centre et du nord du pays.
Environ 38% des électeurs maliens ont pris part dimanche au référendum sur une nouvelle Constitution, a indiqué l'autorité électorale après dépouillement des votes dans la quasi-totalité des bureaux.
Le président de l'Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), Moustapha Cissé, qui a lu un communiqué devant la presse à Bamako, n'a donné aucune indication sur une victoire du "oui" ou du "non" à l'issue de cette consultation.
Cette consultation constitue une importante étape sur le chemin censé aboutir en mars 2024 à un retour des civils à la tête de ce pays confronté à une profonde crise multidimensionnelle.
Les résultats provisoires définitifs du référendum seront communiqués au plus tard vendredi, conformément au délai légal de cinq jours à compter du scrutin, a précisé la même source.
"Plus de 24.000 bureaux de vote sur un total de 24.416 ont été traités. A ce stade de la centralisation des résultats de l'intérieur et de l'étranger, le taux de participation est de 38%", a-t-il dit.
A souligner que le vote a été entravé dans de nombreuses localités du centre et du nord soit par la crainte des attaques terroristes soit par des désaccords politiques.
Environ 8,4 millions de Maliens étaient appelés à dire oui ou non au texte que leur soumettaient les autorités de transition.
La nouvelle Constitution renforce les pouvoirs du futur président, qui déterminera la politique de la Nation, et affirme l'attachement à la forme républicaine et à la laïcité de l'Etat.
Dans la nouvelle Constitution, "le gouvernement est responsable devant le président", et non plus devant l'Assemblée nationale. L'initiative des lois appartiendrait au président et aux parlementaires, et non plus au gouvernement et à l'Assemblée nationale.
Le président serait élu pour cinq ans et ne pourrait effectuer plus de deux mandats, selon le projet de Constitution.
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