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La contre-offensive ukrainienne "à grande échelle" sur 4 axes est en cours, selon Poutine
La contre-offensive ukrainienne "à grande échelle" sur 4 axes est en cours, selon Poutine
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La contre-offensive de Kiev en cours, mais vouée à l’échec, l'Occident qui veut bousculer la Russie via divers moyens, dont l'Ukraine, ainsi que les attaques... 13.06.2023, Sputnik Afrique
2023-06-13T15:59+0200
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Depuis le 4 juin, l'Ukraine poursuit sa contre-offensive "à grande échelle", tout en recourant à toutes sortes de réserves préparées à l'avance, a fait valoir ce 13 juin Vladimir Poutine lors de sa rencontre avec des correspondants de guerre.Pourtant, l'ennemi n'a eu de succès nulle part, alors que les pertes qu'il subit en effectifs deviennent "catastrophiques". Ainsi, les pertes de Kiev sont presque de 50/50, alors que le ratio de Moscou est de 1/10, a précisé le Président russe.Parallèlement, les objectifs de l’opération spéciale restent les mêmes en s’adaptant à la situation actuelle. Le chef de l'Etat russe a précisé que l'Ukraine a perdu pendant sa contre-offensive plus de 160 chars et 360 blindés de divers types. La Russie subit 10 fois moins de pertes. 54 chars russes ayant été mis hors service, toutefois, une partie peut être réparée."Via quelles armes se battent les forces ukrainiennes? [Le complexe militaire et industriel] produit-il des Leopard ou des Bradley, ou même les F-16 qui ne sont pas encore entrés en service? Ils ne produisent rien du tout. Le complexe militaro-industriel ukrainien cessera bientôt d'exister", a argumenté M.Poutine.Position de l'OccidentRetraçant l'histoire de ces 20 dernières années, Vladimir Poutine a rappelé que l'Occident tentait toujours de secouer la Russie, par exemple, au Caucase, via le soutien à Al-Qaïda*.Pour continuer à tenter de secouer la Russie, l'Occident a recours à l'Ukraine et se vante de l'alimenter en armes, a dénoncé Vladimir Poutine.Toutefois, Vladimir Poutine a tenu à souligner que la Russie souhaitait toujours avoir de bonnes relations avec les anciens pays membres de l'URSS.Il a ajouté que la Russie avait toujours aspiré à faire partie de "cette famille des prétendus peuples civilisés", jusqu'à proposer sa candidature à l'Otan, mais cette demande n'a même pas été prise en compte.Et de conclure que l'Occident doit se rendre compte qu'il ne pourra pas atteindre ses objectifs géopolitiques à l'égard de la Russie.Tragédie du barrage de KakhovkaLe Président russe a imputé la responsabilité de l'effondrement du barrage de Kakhovka à la partie ukrainienne qui y aspirait. La Russie n'y a nullement intérêt, la tragédie a eu de lourdes conséquences pour les nouvelles régions russes, a poursuivi M.Poutine.Le Président russe a dénoncé le fait que l'armée ukrainienne ait délibérément frappé avec des missiles HIMARS la centrale hydroélectrique de Kakhovka avant sa destruction, et la dernière explosion aurait pu être provoquée par la pose d’un engin explosif.Attaques à la frontière russeParlant des attaques réccurentes de la part des forces ukrainiennes contre les régions frontalières russes, le Président russe a expliqué qu'elles visaient à détourner l'attention de Moscou des axes sensibles de la contre-offensive ukrainienne.Or, si les tirs ne cessent pas, la Russie sera contrainte de réfléchir à créer une "zone sanitaire" à la frontière russo-ukrainienne, pour sécuriser la population.Le chef de l'État russe a confirmé que des mercenaires polonais participaient aux attaques contre les régions russes.Quant aux drones ukrainiens ciblant Moscou et d'autres villes russes, Vladimir Poutine s'est dit certain qu'elles en seront protégées bien que ce ne soit pas si facile, puisque ces appareils sont difficiles à repérer car fabriqués en matériaux légers.Loi martiale en Russie?Il n'en est pas question pour le Président russe. Il estime également qu'il n'y a pas de nécessité actuellement de lancer une nouvelle vague de mobilisation sur le sol russe.*Organisation terroriste interdite en Russie
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La contre-offensive ukrainienne "à grande échelle" sur 4 axes est en cours, selon Poutine
15:59 13.06.2023 (Mis à jour: 18:52 13.06.2023) La contre-offensive de Kiev en cours, mais vouée à l’échec, l'Occident qui veut bousculer la Russie via divers moyens, dont l'Ukraine, ainsi que les attaques contre les régions russes, notamment au drone… Vladimir Poutine a fait le point sur ce conflit où les pertes ukrainiennes sont presque de 50/50, alors que le ratio de la Russie est de 1/10.
Depuis le 4 juin, l'Ukraine poursuit sa contre-offensive "à grande échelle", tout en recourant à toutes sortes de réserves préparées à l'avance, a fait valoir ce 13 juin Vladimir Poutine lors de sa rencontre avec des correspondants de guerre.
Pourtant, l'ennemi n'a eu de succès nulle part, alors que les pertes qu'il subit en effectifs deviennent "catastrophiques". Ainsi, les pertes
de Kiev sont presque de 50/50, alors que le ratio de Moscou est de 1/10, a précisé le Président russe.
Parallèlement, les objectifs de l’opération spéciale restent les mêmes en s’adaptant à la situation actuelle.
"La démilitarisation: nous la faisons au fur et à mesure, méthodiquement", a-t-il expliqué.
Le chef de l'Etat russe a précisé que l'Ukraine a perdu pendant sa contre-offensive plus de 160 chars et 360 blindés de divers types. La Russie subit 10 fois moins de pertes. 54 chars russes ayant été mis hors service, toutefois, une partie peut être réparée.
"Selon mes calculs, l'Ukraine a perdu 25 à 30% du matériel militaire livré depuis l'étranger", a fait valoir le Président russe.
"Via quelles armes se battent les forces ukrainiennes? [Le complexe militaire et industriel] produit-il des Leopard ou des Bradley, ou même les F-16 qui ne sont pas encore entrés en service? Ils ne produisent rien du tout. Le complexe militaro-industriel ukrainien cessera bientôt d'exister", a argumenté M.Poutine.
Retraçant l'histoire de ces 20 dernières années, Vladimir Poutine a rappelé que
l'Occident tentait toujours de secouer la Russie, par exemple, au Caucase, via le soutien à Al-Qaïda*.
"[L'Occident n'a] pas besoin d'un tel pays en Europe, dans un tel endroit, si grand, avec un tel potentiel. Et petit à petit, tout le monde essaie de le scier", a déployé le Président.
Pour continuer à tenter de secouer la Russie, l'Occident a recours à l'Ukraine et se vante de l'alimenter en armes, a dénoncé Vladimir Poutine.
"Il est devenu évident que nous n'avons aucune chance de construire des relations normales avec nos voisins et le peuple frère ukrainien", a-t-il déploré.
Toutefois, Vladimir Poutine a tenu à souligner que la Russie souhaitait toujours avoir de bonnes relations avec les anciens pays membres de l'URSS.
Il a ajouté que la Russie avait toujours aspiré à faire partie de "cette famille des prétendus peuples civilisés", jusqu'à proposer sa candidature à l'Otan, mais cette demande n'a même pas été prise en compte.
Et de conclure que l'Occident doit se rendre compte qu'il ne pourra pas atteindre ses objectifs géopolitiques à l'égard de la Russie.
Tragédie du barrage de Kakhovka
Le Président russe a imputé la responsabilité de l'effondrement du barrage
de Kakhovka à la partie ukrainienne qui y aspirait. La Russie n'y a nullement intérêt, la tragédie a eu de lourdes conséquences pour les nouvelles régions russes, a poursuivi M.Poutine.
Le Président russe a dénoncé le fait que l'armée ukrainienne ait délibérément frappé avec des missiles HIMARS la centrale hydroélectrique de Kakhovka avant sa destruction, et la dernière explosion aurait pu être provoquée par la pose d’un engin explosif.
Attaques à la frontière russe
Parlant des attaques réccurentes de la part des forces ukrainiennes contre les régions frontalières russes, le Président russe a expliqué qu'elles visaient à détourner l'attention de Moscou des axes sensibles de la contre-offensive ukrainienne.
Or, si les tirs ne cessent pas, la Russie sera contrainte de réfléchir à créer une "zone sanitaire" à la frontière russo-ukrainienne, pour sécuriser la population.
Le chef de l'État russe a confirmé que des mercenaires polonais participaient aux attaques contre les régions russes.
"Ils subissent de grandes pertes. Ils les cachent, mais les pertes sont lourdes."
Quant aux drones ukrainiens ciblant Moscou et d'autres villes russes, Vladimir Poutine s'est dit certain qu'elles en seront protégées bien que ce ne soit pas si facile, puisque ces appareils sont difficiles à repérer car fabriqués en matériaux légers.
Il n'en est pas question pour le Président russe. Il estime également qu'il n'y a pas de nécessité actuellement de lancer une nouvelle vague de mobilisation sur le sol russe.
*Organisation terroriste interdite en Russie
