Emmanuel Macron au sommet des BRICS? Une demande inattendue pour l’Afrique du Sud

© Sputnik . Alexeï Vitvitski  / Accéder à la base multimédiaPrésident de la République française Emmanuel Macron
Président de la République française Emmanuel Macron - Sputnik Afrique, 1920, 13.06.2023
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Le Président français, pourra-t-il devenir le premier homme d’État occidental à pouvoir assister au sommet des BRICS? À en croire le journal L’Opinion, Emmanuel Macron a effectivement formulé cette demande auprès de son homologue sud-africain. Ce, alors que la participation de Vladimir Poutine est toujours en question.
Hôte du prochain sommet des BRICS, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a reçu une demande inattendue de la part de son homologue français. Selon le journal français L’Opinion, Emmanuel Macron a demandé à Cyril Ramaphosa de pouvoir venir à la rencontre du groupe qui aura lieu fin août.
"Ce serait un grand coup!", a confirmé auprès de L’Opinion un proche du locataire de l'Élysée.
Le groupe économique en question composé de cinq pays suscite de plus en plus d’intérêt de la part de nombreux États et est capable de faire concurrence à l’ordre économique occidental.
À ce jour, presque une vingtaine de pays, dont l’Arabie saoudite ou encore la Turquie et l’Égypte, ont exprimé leur souhait de rejoindre le groupe.

Vladimir Poutine à Johannesburg?

Alors que le prochain sommet des BRICS se tiendra fin août à Johannesbourg, la participation de Vladimir Poutine est remise en question. Le Président russe étant visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), il doit être arrêté, car l’Afrique du Sud est membre de l’organisation.
Commentant la présence annoncée de Vladimir Poutine au sommet des BRICS en août, le porte-parole du Kremlin a fait savoir que la Russie y participerait "au niveau voulu".
Les autorités sud-africaines prévoient d’accorder l'immunité diplomatique aux participants du sommet fin août, comme c’était le cas lors de la réunion ministérielle des diplomaties des BRICS les 1er et 2 juin.
Or, l'immunité diplomatique "ne s'applique pas aux mandats des tribunaux internationaux".
Précédemment, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa avait déclaré que les autorités examineraient la question de la dénonciation du traité établissant la CPI.
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