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"Pas de scénario sûr": l’Allemagne craint pour son industrie cet hiver sans gaz russe
"Pas de scénario sûr": l’Allemagne craint pour son industrie cet hiver sans gaz russe
Sputnik Afrique
L’Allemagne risque de voir son industrie souffrir cet hiver si les accords sur le gaz russe transitant par l’Ukraine ne sont pas prolongés, a admis le ministre... 12.06.2023, Sputnik Afrique
2023-06-12T17:36+0200
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Incontournable gaz russe. Déjà confrontée à une crise énergétique cette année, l’Allemagne pourrait encore passer un sale moment l’hiver prochain si les approvisionnements russes ne suivent pas. L’accord de transit par l’Ukraine, qui va arriver à expiration peut ainsi mettre en péril l’industrie allemande, a admis le ministre de l'Économie Robert Habeck.Le responsable a souligné que l’avenir de l’accord était encore flou et que Berlin n’était sans doute pas au bout de ses ennuis énergétiques. Il a appelé à ne pas "refaire la même erreur" que cette année, en anticipant mieux les besoins et les risques de pénuries.L’Allemagne doit donc songer à augmenter ses capacités, analyse le quotidien Die Welt. Y compris à travers la mise en service d’un nouveau terminal pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL) au large de l'île touristique de Rügen. Un projet qui a soulevé la colère des habitants, lesquels craignent de voir les méthaniers détruire les écosystèmes de l’île et le cadre de la station balnéaire.L’Allemagne vacilleComme le reste de l’Europe, l’Allemagne avait subi de plein fouet la crise énergétique l’hiver dernier, à cause du tarissement des livraisons de gaz russes. La flambée des prix de l’énergie avaient mis en péril plusieurs secteurs, depuis l’artisanat jusqu’à l’industrie lourde. Le géant de la chimie Basf avait notamment réduit sa production, alors que le groupe sidérurgiste Thyssenkrupp avait perdu la moitié de sa valeur marchande.La vague d’inflation qui a suivi a continué de déséquilibrer le pays de Goethe, qui est finalement entré en récession au premier trimestre 2023. Le Produit intérieur brut (PIB) avait ainsi chuté de 0,3% entre janvier et mars sur un trimestre, après un recul de 0,5% entre octobre et décembre. Un recul de deux trimestres consécutifs, qui correspond à la définition courante d’une récession.Côté russe, Moscou semble vouloir fermer définitivement la porte à l’Occident dans le secteur énergétique. "Nous ne compterons plus sur les partenaires occidentaux", avait ainsi déclaré début mars Serguei Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. Le responsable avait précisé que la Russie réorienterait ses flux vers des partenaires fiables comme la Chine ou l’Inde.
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"Pas de scénario sûr": l’Allemagne craint pour son industrie cet hiver sans gaz russe
L’Allemagne risque de voir son industrie souffrir cet hiver si les accords sur le gaz russe transitant par l’Ukraine ne sont pas prolongés, a admis le ministre de l'Économie Robert Habeck.
Incontournable gaz russe. Déjà confrontée à une crise énergétique cette année, l’Allemagne pourrait encore passer un sale moment l’hiver prochain si les approvisionnements russes ne suivent pas. L’accord de transit par l’Ukraine, qui va arriver à expiration peut ainsi mettre en péril l’industrie allemande, a admis le ministre de l'Économie Robert Habeck.
Le responsable a souligné que l’avenir de l’accord était encore flou et que Berlin n’était sans doute pas au bout de ses ennuis énergétiques. Il a appelé à ne pas "refaire la même erreur" que cette année, en anticipant mieux les besoins et les risques de pénuries.
"L’accord de transit que la Russie a conclu avec l'Ukraine expire en 2024. Et il n'y a pas de scénario sûr pour la suite. Si le gaz russe n'est pas acheminé vers l'Europe de l'est dans les volumes qui transitent encore par l'Ukraine, alors ce qui a été prévu au niveau européen commencera à fonctionner: avant que les gens ne gèlent là-bas, nous devrons réduire notre production ou même l’arrêter", a-t-il ainsi déclaré lors du Forum économique est-allemand.
L’Allemagne doit donc songer à augmenter ses capacités, analyse le quotidien Die Welt. Y compris à travers la mise en service d’un nouveau terminal pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL) au large de l'île touristique de Rügen. Un projet qui a soulevé la colère des habitants, lesquels craignent de voir les méthaniers détruire les écosystèmes de l’île et le cadre de la station balnéaire.
Comme le reste de l’Europe, l’Allemagne avait subi de plein fouet la crise énergétique l’hiver dernier, à cause du tarissement des livraisons de gaz russes. La flambée des prix de l’énergie avaient mis en péril plusieurs secteurs,
depuis l’artisanat jusqu’à l’industrie lourde. Le géant de la chimie Basf avait notamment réduit sa production, alors que le groupe sidérurgiste Thyssenkrupp avait perdu la moitié de sa valeur marchande.
La vague d’inflation qui a suivi a continué de déséquilibrer le pays de Goethe, qui est
finalement entré en récession au premier trimestre 2023. Le Produit intérieur brut (PIB) avait ainsi chuté de 0,3% entre janvier et mars sur un trimestre, après un recul de 0,5% entre octobre et décembre. Un recul de deux trimestres consécutifs, qui correspond à la définition courante d’une récession.
Côté russe, Moscou semble
vouloir fermer définitivement la porte à l’Occident dans le secteur énergétique. "Nous ne compterons plus sur les partenaires occidentaux", avait ainsi déclaré début mars Serguei Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. Le responsable avait précisé que la Russie réorienterait ses flux vers des partenaires fiables comme la Chine ou l’Inde.