Un nouveau cessez-le-feu annoncé au Soudan, cette fois de 24 heures

© AP Photo / Abdullah MoneimLa fumée monte à l'horizon alors qu'un incendie brûle à Khartoum, au Soudan, le 16 avril 2023
La fumée monte à l'horizon alors qu'un incendie brûle à Khartoum, au Soudan, le 16 avril 2023 - Sputnik Afrique, 1920, 09.06.2023
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L’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), à l’origine du conflit armé au Soudan depuis avril, ont convenu d'un cessez-le-feu national de 24 heures, ont annoncé les médiateurs saoudiens et américains. Les trêves précédentes avaient avorté.
Les États-Unis et l’Arabie Saoudite, médiateurs dans le dossier soudanais, ont annoncé un cessez-le feu de 24 heures à partir du 10 juin.

"Les représentants de l’armée soudanaise et des Forces de soutien rapide ont convenu d’un cessez-le-feu de 24 heures sur tout le territoire national", selon le communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères, publié le 9 juin.

La trêve prendra effet à 6H00, heure locale (04H00 GMT).
Les deux parties ont convenu, comme cela avait été le cas lors des précédents cessez-le-feu, de s'abstenir de rechercher un avantage militaire pendant cette période, ainsi que d’interrompre les attaques, l’utilisation d'avions ou de drones, les bombardements aériens, l'artillerie, le renforcement des positions et le ravitaillement des forces.
La circulation et l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire est censée prendre effet dans tout le pays.

Mise en garde contre la violation de la trêve

En cas de non-respect de l'accord, les médiateurs ont menacé les belligérants de poursuivre le "report des pourparlers de paix à Djeddah".
Le conflit armé au Soudan entre l'armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires FSR sous le contrôle du général Mohamed Hamdane Daglo a éclaté le 15 avril. En cause, les désaccords sur l'inclusion des paramilitaires dans les rangs des forces armées.
Depuis, plusieurs trêves ont été annoncées. Le cessez-le-feu le plus long, d’une semaine, a pris effet le 22 mai, avec une reconduite de 5 jours. Pourtant, aucune trêve annoncée n’a été pleinement respectée.
Les hostilités ont fait environ 2.000 morts, laissant le pays aux bords de la catastrophe humanitaire.
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