Ce pays maghrébin où la plupart des retraités français s’installent, au grand dam du gouvernement

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Afrique - Sputnik Afrique, 1920, 04.06.2023
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Sur près d’un million de retraités français vivant actuellement à l’étranger, presque la moitié vit sur le continent africain, et en majorité… en Algérie. Des chiffres qui poussent les autorités françaises à se préoccuper du fait que l’argent de l’État file en dehors du pays et même hors de l’Europe.
La carte de la répartition du nombre de retraités français s’avère décevante pour le gouvernement. Selon le rapport du 30 mai de la Caisse nationale d’assurances vieillesse (CNAV), près d’un million d’entre eux vivent à l’étranger, ce qui ne les empêche pas de bénéficier de l’aide sociale.
Plus de 340.000 Français à la retraite résident en Algérie, pays où le plus de retraités français se sont expatriés. Ensuite arrive le Portugal, recensant plus de 160.000 Français à la retraite, l’Espagne (157.074) et l’Italie (65.829). Près de 60.000 retraités français ont été recensés au Maroc et 37.395 en Tunisie. Pour être précis, 42% vivent sur le continent africain et 47% en Europe.

Davantage de contrôle

Bien que ce million de retraités expatriés ne représente que 7% de l’ensemble de ce groupe de citoyens français et bien qu’ils perçoivent moins de revenus que ceux de métropole, les autorités sont inquiètes.
Au total, "la masse annuelle versée aux retraités résidant à l’étranger est de 3,8 milliards, soit 3% du total des prestations retraite versées par le régime général en 2021".
À cet égard, un plan pour le contrôle des retraités de plus de 85 ans installés à l’étranger a été annoncé par Gabriel Attal, le ministre de l’Action et des Comptes publics. Ce plan est censé notamment s’assurer que ces personnes sont toujours vivantes.
Une annonce qui intervient suite à une expérimentation menée depuis septembre en Algérie. Selon cette dernière, 300 dossiers de retraités "quasi-centenaires" sur 1.000 dossiers étudiés ont été déclarés non conformes.
En outre, les conditions de résidence en France seront renforcées "pour bénéficier d’allocations sociales". Dorénavant, il faudra passer neuf mois de l’année dans le pays, contre six fixés actuellement, toujours selon Gabriel Attal.
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