Pretoria envoie ses ministres au G7 pour expliquer l’initiative africaine de paix sur l’Ukraine

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Pretoria, Afrique du Sud, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 01.06.2023
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À l’approche de la visite des membres de l’initiative africaine de paix à Moscou et à Kiev, Cyril Ramaphosa a annoncé préparer une mission à destination du G7. Plusieurs ministres sud-africains devront réaffirmer en présentiel la position neutre de Pretoria sur le dossier ukrainien, suite à "des inquiétudes soulevées".
Le Président sud-africain a chargé plusieurs ministres d’expliquer auprès du G7 la position de Pretoria sur le conflit ukrainien.
Rappelant le non-alignement de son pays, Cyril Ramaphosa a toutefois évoqué certaines "inquiétudes soulevées" ces derniers temps.
"À cet égard, j'enverrai à nouveau le ministre des Relations internationales et de la coopération, le ministre du Commerce et de la concurrence, le ministre des Finances et le ministre à la Présidence comme mes envoyés dans les pays du G7 pour expliquer notre mission de paix et traiter de diverses questions diplomatiques", a déclaré le chef de l’État sud-africain, cité par des médias locaux.
Selon lui, son pays s'emploie à promouvoir un ordre mondial plus inclusif, représentatif et équitable.

Vers des négociations Russie-Ukraine?

En mai dernier, le Président a fait part de l’élaboration de l’initiative africaine de paix sur l’Ukraine. Elle devrait comprendre une délégation des chefs d’État égyptien, zambien, sénégalais, ougandais et du Congo-Brazzaville. Ces derniers prévoient de se rendre à Moscou et Kiev à la mi-juin pour tenter de réamorcer le dialogue entre les deux belligérants.
C’est la première fois qu’une initiative de paix est acceptée par les parties russes et ukrainiennes, comme le déclarait récemment à Sputnik le Français Jean-Yves Ollivier, initiateur du projet.

Accueillir Poutine au sommet des BRICS

D'un autre côté, Pretoria subit de la pression occidentale à l’approche du sommet des BRICS, programmé en Afrique du Sud fin août. L’événement prévoit la présence physique des dirigeants des pays membres, dont Vladimir Poutine visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI). Signataire du Statut de Rome, Pretoria est obligé d’y obéir.
Par ailleurs, le pays étudie des possibilités afin de contourner les exigences de la CPI et envisage de modifier sa législation pour décider indépendamment de se soumettre ou non à ses mandats d’arrêt.
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