L’Afrique du Sud garantit l’immunité diplomatique aux participants du sommet des BRICS

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Logo BRICS, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 30.05.2023
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L'Afrique du Sud accordera l'immunité diplomatique aux participants des deux réunions des BRICS. Selon les autorités sud-africaines, cette pratique est courante. Les immunités sont garanties pour ces événements en général et non pour des individus spécifiques.
Avant une réunion et le sommet des BRICS, l’Afrique du Sud a accordé l’immunité diplomatique à leurs participants.
Selon la note du gouvernement, les "immunités et les privilèges" ont été accordés en vue d’une réunion ministérielle des diplomaties des BRICS, qui aura lieu les 1er et 2 juin, ainsi que pour le sommet des BRICS du 22 au 24 août à Johannesburg. Signée par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor, la note a été publiée le 29 mai dans le journal officiel sud-africain.

Mandat de la CPI

L'Afrique du Sud a invité le Président russe Vladimir Poutine à participer au sommet des BRICS en août. Depuis mars, ce dernier est visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. La CPI tient responsables le Président russe, ainsi que son émissaire pour les enfants, de la "déportation" d'enfants que les autorités russes ont évacués vers des zones sûres. Moscou ne reconnaît pas la compétence de la CPI et considère ses décisions nulles et non avenues, selon le porte-parole du Kremlin.
L’Afrique du Sud reconnait cependant la compétence de la CPI. Précédemment, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa avait déclaré que les autorités examineraient la question de la dénonciation du traité établissant l’instance.

Question de l'immunité

L'immunité diplomatique accordée aux participants de la réunion ministérielle et aux chefs d'État "ne s'applique pas aux mandats des tribunaux internationaux", a précisé ce 30 mai la diplomatie sud-africaine.
"Les immunités sont pour la conférence et non pour des individus spécifiques. Elles sont destinées à protéger la conférence et ses participants de la juridiction du pays hôte pendant la durée de la conférence", selon le communiqué.
Cette pratique est courante pour "toutes les conférences et sommets internationaux tenus en Afrique du Sud, quel que soit le niveau de participation", indique le ministère.
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