https://fr.sputniknews.africa/20230516/paris-sexplique-sur-son-refus-de-rompre-un-contrat-sur-luranium-avec-moscou-1059297445.html
Paris s’explique sur son refus de rompre un contrat sur l’uranium avec Moscou
Paris s’explique sur son refus de rompre un contrat sur l’uranium avec Moscou
Sputnik Afrique
La France continue de faire recycler de l’uranium en Russie malgré les sanctions qu’elle a adoptées contre Moscou. La ministre française de la Transition... 16.05.2023, Sputnik Afrique
2023-05-16T19:23+0200
2023-05-16T19:23+0200
2023-05-17T00:46+0200
international
france
russie
rosatom
enrichissement d'uranium
recyclage
énergie nucléaire
agnès pannier-runacher
combustible nucléaire
combustible nucléaire usé
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/19604/08/196040806_0:404:2838:2000_1920x0_80_0_0_ed997f584680dbf0f41b7851dfe70367.jpg
Le contrat franco-russe sur le retraitement de combustible nucléaire usagé en Russie reste en vigueur parce que Paris ne veut pas "servir la soupe à la Russie" en lui payant une indemnisation, a déclaré la ministre française de la Transition énergétique à la radio BFM Business.Selon elle, "la France ne dépend pas de la Russie" dans le domaine du nucléaire civil et pourrait se passer des services russes de retraitement d’uranium, mais y renoncer favoriserait bien trop Moscou.Quid de ce fameux contrat France-Russie?Moscou et Paris collaborent pour revaloriser les matières nucléaires depuis l’époque de l’URSS. Entre 1972 et 2010, la France a expédié en Sibérie une partie de son uranium de retraitement (URT), issu du combustible usagé de ses centrales, pour lui offrir une seconde vie.En 2018, le groupe EDF a signé un contrat d'un montant de 600 millions d'euros avec une filiale du groupe russe Rosatom, Tekhsnabexport (Tenex), pour recycler et enrichir de l’URT à l’usine de Seversk, dans la région russe de Tomsk, en Sibérie occidentale.L’usine de Seversk serait aujourd’hui la seule au monde à pouvoir retraiter le combustible usé des 56 réacteurs nucléaires en France, selon Le Monde.En mars 2022, le Haut Comité français pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) indiquait qu’EDF avait repris "depuis 2021 l’envoi de lots pour réenrichissement" vers la Russie.Selon une enquête menée en 2022 par Sputnik, les capacités d’Orano (ex-Areva), acteur majeur français de l’énergie nucléaire, à enrichir l’uranium retraité restent très limitées malgré sa nouvelle usine d’enrichissement à Tricastin. De plus, la production d’uranium enrichi assurée par les Russes s’avère beaucoup moins chère que celle effectuée par Orano
france
russie
sibérie
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/19604/08/196040806_86:0:2753:2000_1920x0_80_0_0_4d82b94fcfc0d9101ab89ec910941621.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
international, france, russie, rosatom, enrichissement d'uranium, recyclage, énergie nucléaire, agnès pannier-runacher, combustible nucléaire, combustible nucléaire usé, sibérie
international, france, russie, rosatom, enrichissement d'uranium, recyclage, énergie nucléaire, agnès pannier-runacher, combustible nucléaire, combustible nucléaire usé, sibérie
Paris s’explique sur son refus de rompre un contrat sur l’uranium avec Moscou
19:23 16.05.2023 (Mis à jour: 00:46 17.05.2023) La France continue de faire recycler de l’uranium en Russie malgré les sanctions qu’elle a adoptées contre Moscou. La ministre française de la Transition énergétique a expliqué ce refus de la France de rompre le contrat avec Rosatom, géant de l’industrie nucléaire russe.
Le contrat franco-russe sur le retraitement de combustible nucléaire usagé en Russie reste en vigueur parce que Paris ne veut pas "servir la soupe à la Russie" en lui payant une indemnisation, a déclaré la ministre française de la Transition énergétique à la radio BFM Business.
"Nous ne le faisons pas tout simplement parce que le coût de renoncer à ce contrat avec la Russie rapporterait plus de devises à la Russie, compte tenu des sanctions qui sont prévues dans ce contrat, que de le mettre à minima", a affirmé Agnès Pannier-Runacher.
Selon elle, "la France ne dépend pas de la Russie" dans le domaine du nucléaire civil et
pourrait se passer des services russes de retraitement d’uranium, mais y renoncer favoriserait bien trop Moscou.
Quid de ce fameux contrat France-Russie?
Moscou et Paris collaborent pour revaloriser les matières nucléaires depuis l’époque de l’URSS. Entre 1972 et 2010, la France a expédié en Sibérie une partie de son uranium de retraitement (URT), issu du combustible usagé de ses centrales, pour lui offrir une seconde vie.
En 2018, le groupe EDF a signé un contrat d'un montant de 600 millions d'euros avec une filiale du groupe russe Rosatom, Tekhsnabexport (Tenex), pour recycler et enrichir de l’URT à l’usine de Seversk, dans la région russe de Tomsk, en Sibérie occidentale.
L’usine de Seversk serait aujourd’hui la seule au monde à pouvoir retraiter le combustible usé des 56 réacteurs nucléaires en France, selon Le Monde.
En mars 2022, le Haut Comité français pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) indiquait qu’EDF avait repris "depuis 2021 l’envoi de lots pour réenrichissement" vers la Russie.
Selon une
enquête menée en 2022 par Sputnik, les capacités d’Orano (ex-Areva), acteur majeur français de l’énergie nucléaire, à enrichir l’uranium retraité restent très limitées malgré sa nouvelle usine d’enrichissement à Tricastin. De plus, la production d’uranium enrichi assurée par les Russes s’avère beaucoup moins chère que celle effectuée par Orano