Des secousses d'origine inconnue enregistrées non loin des lieux de sabotage des Nord Stream

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Secousses sismiques (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 16.05.2023
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Presque huit mois après que les explosions ont touché les gazoducs Nord Stream 1 et 2, en mer Baltique, des secousses d'origine inconnue ont été enregistrées non loin des lieux du sabotage. Le Service géologique du Danemark et du Groenland évoque "des ondes acoustiques d'un événement dans l'atmosphère".
Des secousses d'origine inconnue ont été enregistrées le 13 mai près de l'île danoise de Bornholm, voisine des lieux du sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique en septembre dernier, rapporte le Service géologique du Danemark et du Groenland (Geus).
"Au début, les sismologues pensaient que les secousses du 13 mai étaient causées par un tremblement de terre ou une explosion contrôlée dans la Pologne voisine, mais maintenant, après une analyse supplémentaire des données, ils ont exclu ces options", est-il indiqué dans le communiqué.
Selon les scientifiques, il peut s'agir "des ondes acoustiques d'un événement dans l'atmosphère".

Les explosions

Le 26 septembre, des explosions ont touché les gazoducs Nord Stream 1 et 2, en mer Baltique. Le 31 octobre, Vladimir Poutine a annoncé que Gazprom, société d’État russe, actionnaire majoritaire de l’opérateur des conduites, avait été autorisé à inspecter le site de l'explosion et le chef du groupe lui a rendu compte de l'inspection. Le Président russe a déclaré que les explosions étaient un acte de terrorisme évident.
Début février, le journaliste Seymour Hersh a accusé des plongeurs américains d’avoir posé des explosifs sur les gazoducs, en marge des exercices otaniens Baltops-2022. Des spécialistes norvégiens auraient selon lui appuyé le sabotage.
Fin mars, l'Agence danoise de l'énergie (DEA) avait par ailleurs extrait de la mer Baltique un objet qui se trouvait tout près du gazoduc Nord Stream 2. Moscou estime qu’il pourrait s’agir d’un reste d’un engin explosif.
La Russie et la Chine avait également déposé une résolution devant l’Onu, appelant à une enquête internationale sur le sabotage des gazoducs. Celle-ci a été rejetée, en raison de l’abstention de la plupart des pays occidentaux, dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.
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