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L’Ukraine "n'aura pas d'autre chance": le Président tchèque prévient contre une offensive précipitée
L’Ukraine "n'aura pas d'autre chance": le Président tchèque prévient contre une offensive précipitée
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Le Président de la République tchèque se montre prudent, affirmant que Kiev ne doit pas se précipiter dans ses manœuvres, car il ne disposera plus d’une autre... 07.05.2023, Sputnik Afrique
2023-05-07T17:32+0200
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L'Ukraine ne doit pas précipiter sa contre-offensive, car elle n'aura pas "d’autre chance" cette année, a déclaré le Président de la République tchèque Petr Pavel au journal britannique Guardian.Selon le média, il a aussi demandé au Premier ministre ukrainien Denis Chmygal, lors d’une rencontre la semaine dernière, de ne pas se précipiter avec la contre-attaque "avant d’être totalement prêt".Des "pertes terribles"Selon le Pésident tchèque, l'Ukraine subira inévitablement des "pertes terribles", quelle que soit la taille de ses forces, et Kiev ne doit donc pas laisser l'opération échouer.Une offensive en préparation?Début avril, le Premier ministre ukrainien avait déclaré que la contre-offensive pourrait débuter en été, avant de dire un peu plus tard qu’elle commencerait "bientôt". La vice-ministre ukrainienne de la Défense Hanna Maliar a cependant fait savoir dernièrement qu’une contre-attaque était déjà en cours sur quatre axes dans le Donbass.Quoi qu’il en soit, pour Kiev, les attentes de l’Occident pour la contre-offensive ukrainienne sont surestimées. Comme l’a déclaré le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiiy Reznikov, auprès du Washington Post, "la plupart des gens attendent… quelque chose d'énorme", ce qui, selon lui, pourrait entraîner une "déception émotionnelle".Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait précédemment annoncé que toute déclaration ukrainienne relative à la contre-offensive était suivie et prise en compte par les militaires russes.
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L’Ukraine "n'aura pas d'autre chance": le Président tchèque prévient contre une offensive précipitée
Le Président de la République tchèque se montre prudent, affirmant que Kiev ne doit pas se précipiter dans ses manœuvres, car il ne disposera plus d’une autre possibilité cette année. Selon lui, l’opération ne doit pas être effectuée tant que l’armée n’est pas totalement prête.
L'Ukraine ne doit pas précipiter sa
contre-offensive, car elle n'aura pas "d’autre chance" cette année, a déclaré le Président de la République tchèque Petr Pavel au journal britannique Guardian.
"Apparemment, ils [les Ukrainiens, ndlr] ont encore le sentiment qu'ils n'ont pas tout ce qu'il faut pour lancer l'opération avec succès... L'échec de cette contre-offensive sera extrêmement défavorable à l'Ukraine, car elle n'aura pas d'autre chance, au moins cette année", a-t-il noté.
Selon le média, il a aussi demandé au Premier ministre ukrainien Denis Chmygal, lors d’une rencontre la semaine dernière, de ne pas se précipiter avec la contre-attaque "avant d’être totalement prêt".
"Сertains pourraient être tentés de les pousser à démontrer des résultats", a ajouté M.Pavel.
Selon le Pésident tchèque, l'Ukraine subira inévitablement des "pertes terribles", quelle que soit la taille de ses forces, et Kiev ne doit donc pas laisser l'opération échouer.
Une offensive en préparation?
Début avril, le Premier ministre ukrainien avait déclaré que la contre-offensive pourrait débuter en été, avant de dire un peu plus tard qu’elle commencerait "bientôt". La vice-ministre ukrainienne de la Défense Hanna Maliar a cependant fait savoir dernièrement qu’une contre-attaque était déjà en cours sur quatre axes dans le Donbass.
Quoi qu’il en soit, pour Kiev, les attentes de l’Occident pour
la contre-offensive ukrainienne sont surestimées. Comme l’a déclaré le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiiy Reznikov, auprès du Washington Post, "la plupart des gens attendent… quelque chose d'énorme", ce qui, selon lui, pourrait entraîner une "déception émotionnelle".
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait précédemment annoncé que toute déclaration ukrainienne relative à la contre-offensive était suivie et prise en compte par les militaires russes.
