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"L'espoir revient au Burkina Faso grâce à l'appui de la Russie"
"L'espoir revient au Burkina Faso grâce à l'appui de la Russie"
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La communauté internationale ne permettait pas à Ouagadougou d’acquérir les armes pour contrer la dérive terroriste, avance auprès de Sputnik l’activiste... 07.05.2023, Sputnik Afrique
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Le ministre burkinabè de la Défense a récemment pointé la "coalition internationale contre le Burkina Faso". En lien avec ses propos, Abdoulaye Nabaloum, fondateur de l'association Actions pour la souveraineté des peuples (ASP) et président de la Confédération des associations et mouvements panafricains de l'Afrique de l'Ouest (CAMPAO), dresse auprès de Sputnik les défis sécuritaires vitaux auxquels fait face son pays.L’État avait précédemment rencontré de nombreuses difficultés à acquérir des armes pour contrer l’envolée du terrorisme, et "la communauté internationale s'est négativement illustrée dans cette situation".De plus, d’après l’activiste panafricain, les agissements des deux derniers Présidents ont nui à la sécurité. Ainsi, Roch Marc Christian Kaboré "a lamentablement échoué à apporter une réponse au terrorisme", et Paul-Henri Sandaogo Damiba était "le pantin de cette communauté internationale qui a occasionné un agrandissement accentué de l'évolution du terrorisme".Par contre, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir fin 2022 via un coup d’État, a pu "recadrer cette dérive" et a su armer le pays grâce à de nouveaux partenaires.Abdoulaye Nabaloum s’en prend également à la CEDEAO, l’Union africaine, l’Onu qui, selon lui, veulent "diaboliser les autorités burkinabè" et "toute la transition et l'ensemble de la population qui soutient le pouvoir".Allié stratégiqueDans une récente interview, publiée le 4 mai, le capitaine Ibrahim Traoré a qualifié Moscou d’"allié stratégique" sur le plan militaire, en faisant savoir que son pays "continuera d’acquérir des moyens (militaires) majeurs avec la Russie".Selon lui, "l'espoir revient au Burkina Faso grâce à l'appui de la Russie".Approche multipolaireL’activiste parle de l’émergence du nouvel ordre mondial: "Cette multipolarité, ou en tout cas cette nouvelle qui est que le monde ne soit plus sous le joug de l'Occident".Dans ce contexte, Abdoulaye Nabaloum voit en la Russie, qui prône la multipolarité, "une solution" pour les pays africains:
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"L'espoir revient au Burkina Faso grâce à l'appui de la Russie"
13:41 07.05.2023 (Mis à jour: 14:57 07.05.2023) La communauté internationale ne permettait pas à Ouagadougou d’acquérir les armes pour contrer la dérive terroriste, avance auprès de Sputnik l’activiste burkinabé Abdoulaye Nabaloum. Par contre, suite à la coopération avec Moscou, essentiellement dans le domaine des équipements militaires, "l'espoir revient au Burkina Faso".
Le ministre burkinabè de la Défense a récemment pointé la "
coalition internationale contre le Burkina Faso". En lien avec ses propos, Abdoulaye Nabaloum, fondateur de l'association Actions pour la souveraineté des peuples (ASP) et président de la Confédération des associations et mouvements panafricains de l'Afrique de l'Ouest (CAMPAO), dresse auprès de Sputnik les défis sécuritaires vitaux auxquels fait face son pays.
"La communauté internationale travaille contre le Burkina Faso", affirme-t-il.
L’État avait précédemment rencontré de nombreuses difficultés à acquérir des armes pour contrer l’envolée du terrorisme, et "la communauté internationale s'est négativement illustrée dans cette situation".
De plus, d’après l’activiste panafricain, les agissements des deux derniers Présidents ont nui à la sécurité. Ainsi, Roch Marc Christian Kaboré "a lamentablement échoué à apporter une réponse au terrorisme", et Paul-Henri Sandaogo Damiba était "le pantin de cette communauté internationale qui a occasionné un agrandissement accentué de l'évolution du terrorisme".
Par contre, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir fin 2022 via un coup d’État, a pu "recadrer cette dérive" et a su armer le pays grâce à de nouveaux partenaires.
Abdoulaye Nabaloum s’en prend également à la CEDEAO, l’Union africaine, l’Onu qui, selon lui, veulent "diaboliser les autorités burkinabè" et "toute la transition et l'ensemble de la population qui soutient le pouvoir".
Dans une récente interview, publiée le 4 mai, le capitaine Ibrahim Traoré a
qualifié Moscou d’"allié stratégique" sur le plan militaire, en faisant savoir que son pays "continuera d’acquérir des moyens (militaires) majeurs avec la Russie".
"La coopération avec la Russie a permis d'avoir de l'armement, a permis d'avoir du renseignement", a réagi Abdoulaye Nabaloum.
Selon lui, "l'espoir revient au Burkina Faso grâce à l'appui de la Russie".
L’activiste parle de l’émergence du nouvel ordre mondial: "Cette multipolarité, ou en tout cas cette nouvelle qui est que le monde ne soit plus sous le joug de l'Occident".
Dans ce contexte, Abdoulaye Nabaloum voit en la Russie, qui prône la multipolarité, "une solution" pour les pays africains:
"La Russie, avec les autres pays des BRICS, se trouve être une solution pour les nations africaines qui aujourd'hui montrent clairement leur ras-le-bol, leur désarroi et désavouent complètement l'Occident de l'ancien système".