https://fr.sputniknews.africa/20230504/le-burkina-ferait-face-a-une-coalition-internationale-selon-son-ministre-de-la-defense-1059023042.html
Le Burkina ferait face à "une coalition internationale", selon son ministre de la Défense
Le Burkina ferait face à "une coalition internationale", selon son ministre de la Défense
Sputnik Afrique
Le ministre burkinabè de la Défense a dénoncé devant des représentants de la société civile une "coalition internationale" contre le Burkina Faso. Il a exhorté... 04.05.2023, Sputnik Afrique
2023-05-04T09:04+0200
2023-05-04T09:04+0200
2023-05-04T10:08+0200
international
afrique subsaharienne
burkina faso
coalition
lutte antiterroriste
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/01/18/1054576545_0:311:3000:1999_1920x0_80_0_0_b8e95140c3f7f2be6f44d8c53b5ea8ca.jpg
Au cours des années de présence dans la région, les forces occidentales n'ont pas été en mesure de résoudre le problème de sécurité. Le colonel-major Kassoum Coulibaly, ministre burkinabè de la Défense, a profité d’une rencontre avec des représentants des organisations de la société civile mercredi 3 mai pour pointer les agissements d’une coalition internationale.Il a demandé aux Burkinabè plus de solidarité pour sauver la patrie et les a invités à ne pas être complices de cette coalition.Il a démenti le recours à des forces étrangères dans la lutte contre le terrorisme et a affirmé que le gouvernement ne comptait que sur les ressources endogènes."Nous sommes en train d’agir par notre propre moyen."Il a déclaré qu’il "n’y a aucun membre de Wagner au Burkina Faso, ce sont nos Forces [Forces de défense et de sécurité et Volontaires pour la défense de la patrie] qui combattent".Confirmation du Premier ministreLe militaire n’est pas le premier à déclarer que le pays ne comptait que sur ses propres forces dans la lutte contre le terrorisme et pour l’intégrité territoriale.Deux jours plus tôt, le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambela a démenti l’éventualité du recours à des forces étrangères.Le Burkina Faso a décrété fin avril une mobilisation générale des hommes de plus de 18 ans "physiquement aptes" "en vue de défendre l’intégrité du territoire national, de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire et d’assurer la protection des populations et de leurs biens, contre la menace et les actions terroristes".Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes récurrentes dans plusieurs régions.
afrique subsaharienne
burkina faso
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/01/18/1054576545_195:0:2860:1999_1920x0_80_0_0_e29465f4abb172cf7a108e64d379e863.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
international, afrique subsaharienne, burkina faso, coalition, lutte antiterroriste
international, afrique subsaharienne, burkina faso, coalition, lutte antiterroriste
Le Burkina ferait face à "une coalition internationale", selon son ministre de la Défense
09:04 04.05.2023 (Mis à jour: 10:08 04.05.2023) Le ministre burkinabè de la Défense a dénoncé devant des représentants de la société civile une "coalition internationale" contre le Burkina Faso. Il a exhorté ses compatriotes à ne pas être complices de celle-ci et à plus de solidarité dans la lutte contre le terrorisme.
Au cours des années de présence dans la région, les forces occidentales n'ont pas été en mesure de résoudre le problème de sécurité. Le colonel-major Kassoum Coulibaly, ministre burkinabè de la Défense, a profité d’une rencontre avec des représentants des organisations de la société civile mercredi 3 mai pour pointer les agissements d’une coalition internationale.
"Il y a actuellement une coalition internationale contre le Burkina Faso. Il faut que vous le compreniez", a-t-il soutenu.
Il a demandé aux Burkinabè plus de solidarité pour sauver la patrie et les a invités à ne pas être complices de cette coalition.
"Si la maison brûle, donnons-nous la main pour éteindre le feu. La lutte n’est pas une affaire des hommes de tenue… c’est l’affaire de tous les Burkinabè. Notre pays est en train d’être brûlé. Sauvons notre pays. Soyons solidaires", a-t-il lancé.
Il a démenti le recours à des forces étrangères dans la
lutte contre le terrorisme et a affirmé que le gouvernement ne comptait que sur les ressources endogènes.
"Nous sommes en train d’agir par notre propre moyen."
Il a déclaré qu’il "n’y a aucun membre de Wagner au Burkina Faso, ce sont nos Forces [Forces de défense et de sécurité et Volontaires pour la défense de la patrie] qui combattent".
Confirmation du Premier ministre
Le militaire n’est pas le premier à déclarer que le pays ne comptait que sur ses propres forces dans la lutte contre le terrorisme et pour l’intégrité territoriale.
Deux jours plus tôt, le Premier ministre
Apollinaire Kyelem de Tambela a démenti l’éventualité du recours à des forces étrangères.
"À aucun moment, il ne nous viendra à l’idée d’accepter des troupes étrangères ici", a-t-il avancé en intervenant devant les syndicalistes.
Le Burkina Faso a décrété fin avril une mobilisation générale des hommes de plus de 18 ans "physiquement aptes" "en vue de défendre l’intégrité du territoire national, de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire et d’assurer la protection des populations et de leurs biens, contre la menace et les actions terroristes".
Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes récurrentes dans plusieurs régions.