https://fr.sputniknews.africa/20230501/nouveaux-heurts-lors-des-manifestations-du-1er-mai-en-france---video-1058975209.html
Nouveaux heurts lors des manifestations du 1er mai en France - vidéo
Nouveaux heurts lors des manifestations du 1er mai en France - vidéo
Sputnik Afrique
Les traditionnels rassemblements du 1er mai ont été tendus cette année en France, dans le sillage d’une réforme des retraites très contestée. 01.05.2023, Sputnik Afrique
2023-05-01T19:13+0200
2023-05-01T19:13+0200
2023-05-01T19:21+0200
france
fête du travail
manifestation
retraite
réforme des retraites
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/05/01/1058975410_0:118:1280:838_1920x0_80_0_0_9f91ab60b3a6d25d6ca70f6c40202347.jpg
Remballez le muguet et sortez les fumigènes! Le 1er mai, traditionnelle fête du Travail, a vu plusieurs manifestations déraper en France. À Paris, où les autorités attendaient 80.000 à 100.000 manifestants, diverses dégradations ont eu lieu. Un local de la compagnie d’assurance MAIF a notamment été saccagé, tout comme une devanture de la Société Générale.Des heurts ont eu lieu avec les forces de l’ordre, qui ont réalisé plusieurs charges contre les manifestants. Un policier a été blessé par un cocktail molotov et brûlé au second degré, rapporte Le Parisien.Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a dénoncé ces violences, accusant certains manifestants de vouloir sciemment "tuer du flic".Une quarantaine d’interpellations avaient déjà eu lieu à Paris, seulement une heure après le départ du cortège.Les manifestants attendent notamment un retrait de la réforme des retraites, adoptée à l’aide de l’article 49.3 mi-mars. La patronne de la CGT, Sophie Binet, a ainsi déclaré sur France 2 qu’il n’y aurait "pas de retour à la normale" tant que le texte ne serait pas retiré. Les manifestations sont d’ailleurs les premières unitaires depuis 2009, puisque les huit principaux syndicats français avaient décidé d’unir leur force pour ces rassemblements.Partout en FranceAilleurs dans l’Hexagone, des manifestations ont aussi dérapé. À Nantes, ont ainsi été incendiés plusieurs voitures et les portes du garage du conseil départemental. Des Black Blocs ont tenté de pénétrer dans le bâtiment, sans succès. Les syndicats ont dénombré 80.000 manifestants, la préfecture 17.500.Même écart de chiffres à Toulouse, où les syndicats assurent avoir compté 100.000 manifestants à Marseille, contre 13.500 selon la police. Deux policiers ont en outre été blessés dans la Ville rose, où quatre interpellations ont eu lieu.Les autorités avaient déjà expérimenté l’usage de drones pour surveiller les manifestations dans certaines villes, comme à Bordeaux ou Lyon. Certains syndicats et associations avaient saisi la justice, dénonçant des dispositifs dangereux pour les libertés fondamentales. Ces recours n’ont pas payé, hormis au Havre où le survol par les drones a effectivement été interdit.
france
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/05/01/1058975410_0:0:1280:960_1920x0_80_0_0_5617e575e2910af70e62e635e569b2be.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
france, fête du travail, manifestation, retraite, réforme des retraites
france, fête du travail, manifestation, retraite, réforme des retraites
Nouveaux heurts lors des manifestations du 1er mai en France - vidéo
19:13 01.05.2023 (Mis à jour: 19:21 01.05.2023) Les traditionnels rassemblements du 1er mai ont été tendus cette année en France, dans le sillage d’une réforme des retraites très contestée.
Remballez le muguet et sortez les fumigènes! Le 1er mai, traditionnelle fête du Travail, a vu plusieurs manifestations déraper en France. À Paris, où les autorités attendaient 80.000 à 100.000 manifestants, diverses dégradations ont eu lieu. Un local de la compagnie d’assurance MAIF a notamment été saccagé, tout comme une devanture de la Société Générale.
Des heurts ont eu lieu avec les forces de l’ordre, qui ont réalisé plusieurs charges contre les manifestants. Un policier a été blessé par un cocktail molotov et brûlé au second degré, rapporte Le Parisien.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a dénoncé ces violences, accusant certains manifestants de vouloir sciemment "tuer du flic".
Une quarantaine d’interpellations avaient déjà eu lieu à Paris, seulement une heure après le départ du cortège.
Les manifestants attendent notamment un retrait de la réforme des retraites,
adoptée à l’aide de l’article 49.3 mi-mars. La patronne de la CGT, Sophie Binet, a ainsi déclaré sur France 2 qu’il n’y aurait "pas de retour à la normale" tant que le texte ne serait pas retiré. Les manifestations sont d’ailleurs les premières unitaires depuis 2009, puisque les huit principaux syndicats français avaient décidé d’unir leur force pour ces rassemblements.
Ailleurs dans l’Hexagone, des manifestations ont aussi dérapé. À Nantes, ont ainsi été incendiés plusieurs voitures et les portes du garage du conseil départemental. Des Black Blocs ont tenté de pénétrer dans le bâtiment, sans succès. Les syndicats ont dénombré 80.000 manifestants, la préfecture 17.500.
Même écart de chiffres à Toulouse, où les syndicats assurent avoir compté 100.000 manifestants à Marseille, contre 13.500 selon la police. Deux policiers ont en outre été blessés dans la Ville rose, où quatre interpellations ont eu lieu.
Les autorités avaient déjà expérimenté
l’usage de drones pour surveiller les manifestations dans certaines villes, comme à Bordeaux ou Lyon. Certains syndicats et associations avaient saisi la justice, dénonçant des dispositifs dangereux pour les libertés fondamentales. Ces recours n’ont pas payé, hormis au Havre où le survol par les drones a effectivement été interdit.