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La CEDEAO condamne les "attaques lâches et barbares" contre des civils dans le nord du Burkina Faso
La CEDEAO condamne les "attaques lâches et barbares" contre des civils dans le nord du Burkina Faso
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La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dont le Burkina Faso fait partie, a condamné l’attaque contre des populations civiles du... 29.04.2023, Sputnik Afrique
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Les réactions se multiplient suite à l’attaque du village de Karma, dans le nord du Burkina Faso.Le ciblage des communautés peut être traité comme un génocide, selon les dispositions de la Cour pénale internationale (CPI), rappelle l’organisation.Quant à Umaro Sissoco Embaló, président de la CEDEAO, il a qualifié le drame de "génocide". "Les responsables de ces tueries seront identifiés et jugés par la Cour Pénale Internationale", a-t-il écrit le 27 avril sur Twitter.Hommes en tenues des forces armées burkinabèL’attaque a eu lieu le 21 avril. Selon le communiqué du gouvernement du Burkina Faso, publié le 27 avril, les habitants de Karma "ont été la cible d’hommes armés habillés dans des tenues des forces armées burkinabè [qui] auraient ainsi massacré et pillé (leurs) biens".Une soixantaine de personnes auraient été tuées, a révélé le 23 avril Lamine Kaboré, procureur du Faso près du tribunal de grande instance d’Ouahigouya. L’enquête a été ouverte.Les circonstances du drame "ne sont pas encore élucidées", ont indiqué les autorités. En évoquant "cette guerre injuste que nous imposent les groupes armés terroristes", le gouvernement a condamné "ces actes ignobles et barbares".
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La CEDEAO condamne les "attaques lâches et barbares" contre des civils dans le nord du Burkina Faso
13:11 29.04.2023 (Mis à jour: 13:17 29.04.2023) La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dont le Burkina Faso fait partie, a condamné l’attaque contre des populations civiles du nord du pays qui a fait une soixantaine de morts. Le président de la CEDEAO a qualifié cela de "génocide".
Les réactions se multiplient suite à l’attaque du village de Karma, dans le nord du
Burkina Faso.
"La Commission de la CEDEAO condamne fermement ces attaques lâches et barbares perpétrées contre des populations civiles",
indique le communiqué de l’organisation publié le 27 avril.
Le ciblage des communautés peut être traité comme un génocide, selon les dispositions de la Cour pénale internationale (CPI), rappelle l’organisation.
Quant à Umaro Sissoco Embaló, président de la CEDEAO, il a qualifié le drame de "génocide". "Les responsables de ces tueries seront identifiés et jugés par la Cour Pénale Internationale", a-t-il écrit le 27 avril sur Twitter.
Hommes en tenues des forces armées burkinabè
L’attaque a eu lieu le 21 avril. Selon le communiqué du gouvernement du Burkina Faso, publié le 27 avril, les habitants de Karma "ont été la cible d’hommes armés habillés dans des tenues des forces armées burkinabè [qui] auraient ainsi massacré et pillé (leurs) biens".
Une soixantaine de personnes auraient été tuées, a révélé le 23 avril Lamine Kaboré, procureur du Faso près du tribunal de grande instance d’Ouahigouya. L’enquête a été ouverte.
Les circonstances du drame "ne sont pas encore élucidées", ont indiqué les autorités. En évoquant "cette guerre injuste que nous imposent les
groupes armés terroristes", le gouvernement a condamné "ces actes ignobles et barbares".