https://fr.sputniknews.africa/20230426/aviation-quand-les-ingenieurs-russes-et-chinois-tiennent-en-echec-les-sanctions-occidentales--1058873502.html
Aviation: quand les ingénieurs russes et chinois tiennent en échec les sanctions occidentales
Aviation: quand les ingénieurs russes et chinois tiennent en échec les sanctions occidentales
Sputnik Afrique
La Russie parvient à surmonter les sanctions technologiques occidentales en produisant elle-même de nouveaux composants ou en misant sur des partenariats... 26.04.2023, Sputnik Afrique
2023-04-26T20:45+0200
2023-04-26T20:45+0200
2023-04-27T07:23+0200
russie
aviation
industrie aéronautique
aéronautique
chine
importations
sanctions
sanctions antirusses
institut central d'aérohydrodynamique joukovski (tsagi)
international
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/104184/27/1041842733_0:41:3430:1970_1920x0_80_0_0_d5a65fcdd11d138bfd3dec44ae3a3c27.jpg
Les ingénieurs russes s’adaptent. Sevrées de composants occidentaux à cause des sanctions, les industries de pointe russe continuent néanmoins leur production. Des alternatives se mettent en place, en lançant des chaînes d’approvisionnements russes ou en cherchant de nouveaux fournisseurs.L’Institut central d'aérohydrodynamique (TsAGI) parvient ainsi à poursuivre ses recherches et s’apprête par exemple à tester le Sukhoi Superjet New, un long-courrier où 97% des composants étrangers ont été remplacés par des dérivés russes, comme l’explique à Sputnik Stanislav Doubinski, chef du département des ressources et de la fiabilité.Appui chinoisPour les aider dans leur tâche, les ingénieurs du TsAGI ont d’ailleurs reçu le soutien de certains collègues chinois. Un projet commun a par exemple permis d’élaborer des tests dans une soufflerie chinoise, qui permettront d'affiner les méthodes d'évaluation du bruit et de l'aérodynamique des appareils russes.La Chine ne semble d’ailleurs rien à avoir à envier aux puissances occidentales en matière de recherche aéronautique, comme le confie à Sputnik Sergueï Chernychev, directeur de recherche TsAGI.Les exportations technologiques vers la Russie se sont réduites ces derniers mois, suite aux divers paquets de sanctions concoctés par l’UE et les États-Unis. Le G7 songe désormais à interdire tout type d’exportations vers la Russie, comme le rapportait récemment Bloomberg. Une décision radicale, qui ne manquerait pas d’"affecter l’économie mondiale" et augmenterait le risque d’une crise systémique, comme l’a souligné le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
russie
chine
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/104184/27/1041842733_376:0:3056:2010_1920x0_80_0_0_ac82c1c7f64848fb8a4afc713c2e14b4.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
russie, aviation, industrie aéronautique, aéronautique, chine, importations, sanctions, sanctions antirusses, institut central d'aérohydrodynamique joukovski (tsagi), international, économie
russie, aviation, industrie aéronautique, aéronautique, chine, importations, sanctions, sanctions antirusses, institut central d'aérohydrodynamique joukovski (tsagi), international, économie
Aviation: quand les ingénieurs russes et chinois tiennent en échec les sanctions occidentales
20:45 26.04.2023 (Mis à jour: 07:23 27.04.2023) La Russie parvient à surmonter les sanctions technologiques occidentales en produisant elle-même de nouveaux composants ou en misant sur des partenariats chinois. Deux responsables de l’Institut central d'aérohydrodynamique expliquent ces changements à Sputnik.
Les ingénieurs russes s’adaptent. Sevrées de composants occidentaux à cause des sanctions, les
industries de pointe russe continuent néanmoins leur production. Des alternatives se mettent en place, en lançant des chaînes d’approvisionnements russes ou en cherchant de nouveaux fournisseurs.
L’Institut central d'aérohydrodynamique (TsAGI) parvient ainsi à poursuivre ses recherches et s’apprête par exemple à tester le Sukhoi Superjet New, un long-courrier où 97% des composants étrangers ont été remplacés par des dérivés russes, comme l’explique à Sputnik Stanislav Doubinski, chef du département des ressources et de la fiabilité.
"Derrière moi se trouve le banc d'essai de vie de l'avion SSJ New. Il est presque assemblé, nous prévoyons de commencer à le tester début mai. Un certain nombre de technologies russes sont mises en œuvre dans cet avion: train d'atterrissage, attaches, verres, composites […] Concernant la substitution des importations, le principal problème est l’approvisionnement en équipements de haute technologie. À cause des sanctions, nous avons dû changer de fournisseur et finir certaines choses nous-mêmes", déclare-t-il.
Pour les aider dans leur tâche, les ingénieurs du TsAGI ont d’ailleurs reçu le soutien de certains collègues chinois. Un projet commun a par exemple permis d’élaborer des tests dans une soufflerie chinoise, qui permettront d'affiner les méthodes d'évaluation du bruit et de l'aérodynamique des appareils russes.
La Chine ne semble d’ailleurs rien à avoir à envier aux puissances occidentales en matière de recherche aéronautique, comme le confie à Sputnik Sergueï Chernychev, directeur de recherche TsAGI.
"L'histoire de la coopération avec les scientifiques chinois est vieille de 30 à 40 ans […]. Les collègues chinois offrent des bases absolument fantastiques pour l'application des calculs numériques - les ordinateurs les plus modernes dont nous pouvons rêver. Très souvent, il y a quelque chose à apprendre d'une telle interaction", explique-t-il ainsi.
Les exportations technologiques vers la Russie se sont réduites ces derniers mois, suite aux divers paquets de sanctions concoctés par l’UE et les États-Unis. Le G7 songe désormais à interdire tout type d’exportations vers la Russie, comme le rapportait récemment Bloomberg. Une décision radicale, qui
ne manquerait pas d’"affecter l’économie mondiale" et augmenterait le risque d’une crise systémique, comme l’a souligné le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.