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L’idée de nouvelles sanctions antirusses rend incertains ces pays occidentaux
L’idée de nouvelles sanctions antirusses rend incertains ces pays occidentaux
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L’UE se retrouve dans une impasse face à la volonté affichée d’imposer de nouvelles restrictions à la Russie, la Suisse refuse le gel d’actifs russes, un... 21.04.2023, Sputnik Afrique
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Le ministre nippon de l’Énergie a refusé de commenter l’idée d’interdire les exportations vers la Russie qui serait évoquée au cours du prochain sommet du G7 programmé en mai à Hiroshima.Cette hypothèse d’un nouvel embargo fait tourner la tête à plusieurs alliés de l’Ukraine dont les États-Unis, écrit Bloomberg. Les responsables du Groupe des Sept discuteraient de l'idée et envisageraient d’entraîner l’Union européenne dans cette discussion.Toujours selon Bloomberg, cette éventuelle restriction globale prévoit d’arrêter toutes les exportations vers la Russie -sauf celles de produits figurant dans la liste d’exceptions. Si les dirigeants du G7 approuvent la décision en mai, il faudrait alors convenir exactement de ce qui sera exclu –ce seraient probablement les médicaments et les produits agricoles, y compris les aliments.Prise de conscience des impacts?Devant la perspective de nouvelles restrictions économiques, qui ont déjà d’ailleurs montré leur effet boomerang, les voix hésitantes ou opposées semblent se multiplier en Occident.Par exemple, l’Union européenne évoque l’épuisement des possibilités de sanctionner la Russie sans qu’elles se répercutent gravement sur certains membres des Vingt-Sept, a rapporté le 20 avril le Financial Times, citant des responsables européens anonymes. Selon le journal, d'autres sanctions se heurteraient probablement au veto des États membres de l'UE qui "ne peuvent pas vivre sans" les industries russes, comme l'énergie nucléaire.De son côté, la Suisse a refusé le 19 avril l’idée de rejoindre un groupe international qui a pour mission de geler les actifs de citoyens russes. Il s’agit du groupe REPO (Russian Elites, Proxies and Oligarchs). Berne se réserve quand même le droit de l’intégrer si cela répond à ses intérêts à l’avenir. Autrement dit, ce gel d’argent russe nuirait à l’économie suisse, a minima dans un premier temps.Le seul pays du Vieux continent qui résiste aux sanctions antirusses depuis le début, la Serbie, avoue être saturé des demandes incessantes de l’UE d’y souscrire enfin. Le Président Aleksandar Vucic s’est dit "fatigué" de cette question de restrictions. "Ils ne font que répéter [leur demande] que je soutienne les sanctions", a-t-il indiqué.
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L’idée de nouvelles sanctions antirusses rend incertains ces pays occidentaux
19:08 21.04.2023 (Mis à jour: 19:10 21.04.2023) L’UE se retrouve dans une impasse face à la volonté affichée d’imposer de nouvelles restrictions à la Russie, la Suisse refuse le gel d’actifs russes, un ministre japonais évite de commenter l’éventuelle interdiction d’exporter vers la Russie… Un esprit de discorde ou de fatigue après un an de répercussions négatives paraît émerger en Occident.
Le ministre nippon de l’Énergie a refusé de commenter l’idée
d’interdire les exportations vers la Russie qui serait évoquée au cours du prochain sommet du G7 programmé en mai à Hiroshima.
"Cette question touche à des négociations diplomatiques, je préfère m’abstenir de commentaires", a déclaré Yasutoshi Nishimura, cité par l’agence de presse nippone Kyodo.
Cette hypothèse d’un nouvel embargo fait tourner la tête à plusieurs alliés de l’Ukraine dont les États-Unis, écrit Bloomberg. Les responsables du Groupe des Sept discuteraient de l'idée et envisageraient d’entraîner l’Union européenne dans cette discussion.
Toujours selon Bloomberg, cette éventuelle restriction globale prévoit d’arrêter toutes les exportations vers la Russie -sauf celles de produits figurant dans la liste d’exceptions. Si les dirigeants du G7 approuvent la décision en mai, il faudrait alors convenir exactement de ce qui sera exclu –ce seraient probablement les médicaments et les produits agricoles, y compris les aliments.
Prise de conscience des impacts?
Devant la perspective de nouvelles
restrictions économiques, qui ont déjà d’ailleurs montré leur effet boomerang, les voix hésitantes ou opposées semblent se multiplier en Occident.
Par exemple, l’Union européenne évoque l’épuisement des possibilités de sanctionner la Russie sans qu’elles se répercutent gravement sur certains membres des Vingt-Sept, a rapporté le 20 avril le Financial Times, citant des responsables européens anonymes. Selon le journal, d'autres sanctions se heurteraient probablement au veto des États membres de l'UE qui "ne peuvent pas vivre sans" les industries russes, comme l'énergie nucléaire.
De son côté, la Suisse a refusé le 19 avril l’idée de rejoindre un groupe international qui a pour mission de geler les actifs de citoyens russes. Il s’agit du groupe REPO (Russian Elites, Proxies and Oligarchs). Berne se réserve quand même le droit de l’intégrer si cela répond à ses intérêts à l’avenir. Autrement dit, ce gel d’argent russe nuirait à l’économie suisse, a minima dans un premier temps.
Le seul pays du Vieux continent qui résiste
aux sanctions antirusses depuis le début, la Serbie, avoue être saturé des demandes incessantes de l’UE d’y souscrire enfin. Le Président Aleksandar Vucic s’est dit "fatigué" de cette question de restrictions. "Ils ne font que répéter [leur demande] que je soutienne les sanctions", a-t-il indiqué.