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Le Burkina Faso précise les modalités de la mobilisation générale
Le Burkina Faso précise les modalités de la mobilisation générale
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Face à la menace terroriste, le Burkina Faso décrète une mobilisation générale de 12 mois. Les hommes de plus de 18 ans, "physiquement aptes", y seront soumis... 21.04.2023, Sputnik Afrique
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Le Président burkinabé de la transition Ibrahim Traoré a signé le 19 avril un décret sur la "mobilisation générale et la mise en garde".D’après le document, la mobilisation est censée durer 12 mois. À part les membres des forces de défense et de sécurité, sont mobilisables "les jeunes gens de 18 ans ou plus, non-membres des forces armées nationales". Ils doivent être "physiquement aptes" et seront enrôlés "selon les besoins exprimés par les autorités compétentes".Parallèlement, les populations civiles "peuvent également s’organiser" sous l’encadrement des militaires "pour défendre leur localité". Toutefois, le texte n’explique pas la forme de cet encadrement, ni la nature des moyens mis à leur disposition.Le décret porte également sur l’instauration du commandement militaire "dans les zones où se déroulent des opérations militaires". La gestion de ces zones sera exercée "au côté des autorités civiles sur place".Mesures exceptionnelles"Les droits et libertés individuels peuvent être restreints", à l’exception des droits fondamentaux comme celui à la vie ou celui à ne pas être soumis à la torture ou à des traitements inhumains.Selon le décret, ces dispositions sont adoptées "en vue de défendre l’intégrité du territoire national, de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire et d’assurer la protection des populations et de leurs biens, contre la menace et les actions terroristes".Le pays, en particulier sa partie nord, est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes terroristes liés à Al-Qaïda* et à Daech*.* organisation terroriste interdite en Russie.
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Le Burkina Faso précise les modalités de la mobilisation générale
Face à la menace terroriste, le Burkina Faso décrète une mobilisation générale de 12 mois. Les hommes de plus de 18 ans, "physiquement aptes", y seront soumis. Le commandement militaire sera désormais "responsable de l’ordre public" aux côtés des autorités civiles dans les zones d’opération.
Le Président burkinabé de la transition Ibrahim Traoré a signé le 19 avril un décret sur la "
mobilisation générale et la mise en garde".
D’après le document, la mobilisation est censée durer 12 mois. À part les membres des forces de défense et de sécurité, sont mobilisables "les jeunes gens de 18 ans ou plus, non-membres des forces armées nationales". Ils doivent être "physiquement aptes" et seront enrôlés "selon les besoins exprimés par les autorités compétentes".
Parallèlement, les populations civiles "peuvent également s’organiser" sous l’encadrement des militaires "pour défendre leur localité". Toutefois, le texte n’explique pas la forme de cet encadrement, ni la nature des moyens mis à leur disposition.
Le décret porte également sur l’instauration du commandement militaire "dans les zones où se déroulent des opérations militaires". La gestion de ces zones sera exercée "au côté des autorités civiles sur place".
"Les droits et libertés individuels peuvent être restreints", à l’exception des droits fondamentaux comme celui à la vie ou celui à ne pas être soumis à la torture ou à des traitements inhumains.
Selon le décret, ces dispositions sont adoptées "en vue de défendre l’intégrité du territoire national, de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire et d’assurer la protection des populations et de leurs biens, contre la menace et les actions terroristes".
Le pays, en particulier sa partie nord, est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes terroristes liés à Al-Qaïda* et à Daech*.
* organisation terroriste interdite en Russie.