Le Cameroun interdit cette boisson alcoolisée très prisée
16:40 16.04.2023 (Mis à jour: 18:07 16.04.2023)
CC0 / PublicDomainPictures / Whisky
S'abonner
Une décision du ministère camerounais de l’Industrie, prise le 11 avril, abroge les sursis précédents et interdit la production et la vente de whisky en sachet à un volume inférieur à 50 millilitres.
Après avoir accordé en octobre 2022 un délai supplémentaire de quatre ans aux producteurs des whiskys en sachet, pour supprimer totalement ces produits du marché, le gouvernement camerounais revient sur sa décision.
"Sont interdites sur l’ensemble du territoire national la production et la commercialisation des whiskys dans les sachets à des volumes inférieurs à 50 millilitres", lit-on dans la décision du ministre de l’Industrie Fuh Calistus Gentry.
⛔ 𝗡𝗘𝗪𝗦 - La production et la commercialisation des whisky en sachet conditionnés dans des sachets de volume inférieure à 50 millilitres désormais interdites au Cameroun.#RadioBalafon #BalafonNews #BalafonMedia #BalafonNews #whiskyensachet #mines #industries #venteinterdite pic.twitter.com/NK9KoS5Vvy
— RADIO BALAFON (@radio_balafon) April 13, 2023
Cependant, selon l’Économie Quotidien, faire passer les volumes des whiskys en sachet à 50 millilitres minima ne résout pas le problème, en ce sens que la question du conditionnement reste. Le plastique qui sert d’emballage n’est en effet pas approprié pour la conservation du whisky. Aussi, la décision ministérielle pourrait engendrer une inflation dans le secteur.
De l’alcool frelaté bon marché
Ces boissons très abordables vendues entre 100 et 150 francs CFA (de 0,17 à 0,25 dollar) sont essentiellement consommées par des membres des couches défavorisées qui se préoccupent peu de leur santé.
Cependant il est difficile d’apprendre exactement la quantité d’alcool que contient le sachet, tout comme le degré et la composition. Le plus souvent il s’agit de whisky frelaté.
L'alcool méthylique, ou méthanol, est utilisé comme substitut de l'éthanol dans des boissons frelatées.
La brigade nationale des contrôles et de la répression de la fraude et l'agence des normes et de la qualité, de même que la douane camerounaise, sont chargées de veiller au respect de cette décision.