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Vers un commerce direct entre la Russie et l’Afrique: un autre contrecoup des sanctions
Vers un commerce direct entre la Russie et l’Afrique: un autre contrecoup des sanctions
Sputnik Afrique
Les produits alimentaires, les solutions dans l’énergie et les infrastructures pourraient devenir des vecteurs majeurs d’exportations russes en Afrique, estime... 04.04.2023, Sputnik Afrique
2023-04-04T14:02+0200
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Les sanctions occidentales poussent la Russie au commerce direct avec les pays africains, a récemment fait savoir le ministère russe des Affaires étrangères. Quelles exportations russes pourraient être les plus demandées en Afrique? Interrogée par Sputnik, Lora Tchkonia, experte des études africaines et moyen-orientales auprès de l’université russe de MGIMO, dresse trois vecteurs clés.Tout d’abord, les produits agroalimentaires, des engrais aux céréales, et ensuite les solutions énergétiques.Le troisième vecteur d’exportation est lié aux infrastructures. L’absence d’infrastructures est le principal obstacle au développement du continent, rappelle-t-elle.Des défis à releverBien que "l’Afrique soit un continent de potentiel", l’experte pointe les "très grands défis et problèmes" auxquels le continent reste confronté. Ainsi, les pays africains ont besoin "de technologies abordables, peu coûteuses et de haute qualité qui peuvent être utilisées dès maintenant".Les défis principaux sont liés à la gestion des flux financiers et logistiques, continue-t-elle. Lora Tchkonia préconise la possibilité de transférer directement de l’argent "via des institutions financières interconnectées aux systèmes de paiement des uns et des autres". De plus, quand les banques russes arriveront sur le continent, la transition vers les règlements en monnaies nationales pourra devenir possible.Le deuxième point est la logistique.
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Vers un commerce direct entre la Russie et l’Afrique: un autre contrecoup des sanctions
Les produits alimentaires, les solutions dans l’énergie et les infrastructures pourraient devenir des vecteurs majeurs d’exportations russes en Afrique, estime une spécialiste auprès de Sputnik. Avec les sanctions occidentales, Moscou a la possibilité de commercer directement avec les pays africains, a récemment déclaré la diplomatie russe.
Les sanctions occidentales poussent la Russie au commerce direct avec les pays africains, a récemment fait savoir le ministère russe des Affaires étrangères. Quelles exportations russes pourraient être les plus demandées en Afrique? Interrogée par Sputnik, Lora Tchkonia, experte des études africaines et moyen-orientales auprès de l’université russe de MGIMO, dresse trois vecteurs clés.
Tout d’abord, les produits agroalimentaires, des engrais aux céréales, et ensuite les solutions énergétiques.
"Les technologies énergétiques russes peuvent être demandées en Afrique, car elles sont disponibles, relativement peu coûteuses par rapport aux autres options proposées par d'autres pays, et la Russie a vraiment de très grandes compétences sur cette question", indique l’universitaire.
Le troisième vecteur d’exportation est lié aux infrastructures. L’absence d’infrastructures est le principal obstacle au développement du continent, rappelle-t-elle.
"Les solutions, les produits russes sont assez faciles à utiliser, ils sont disponibles pour ceux qui n'ont pas encore suivi de formation complexe et longue", avance-t-elle.
Bien que "l’Afrique soit un continent de potentiel", l’experte pointe les "très grands défis et problèmes" auxquels le continent reste confronté. Ainsi, les pays africains ont besoin "de technologies abordables, peu coûteuses et de haute qualité qui peuvent être utilisées dès maintenant".
Les défis principaux sont liés à la gestion des flux financiers et logistiques, continue-t-elle. Lora Tchkonia préconise la possibilité de transférer directement de l’argent "via des institutions financières interconnectées aux systèmes de paiement des uns et des autres". De plus, quand les banques russes arriveront sur le continent, la transition vers les règlements en monnaies nationales pourra devenir possible.
Le deuxième point est la logistique.
"Nous devons pouvoir transporter les produits à un prix raisonnable. Et quand cela deviendra possible, je crois que nous pourrons commercer directement avec l'Afrique à grande échelle", conclut-elle.