Mandat d’arrêt à l’encontre de Poutine: le Zimbabwe y voit une manipulation du droit international

Cour pénale internationale (CPI) de La Haye - Sputnik Afrique, 1920, 20.03.2023
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À titre d’exemple, le président du parlement zimbabwéen, présent à Moscou à la conférence Russie-Afrique, a rappelé qu’aucune sanction n'avait été imposée à l’encontre du Royaume-Uni et des États-Unis. Ceux-ci étaient intervenus en Irak sous prétexte que des armes de destruction massive y avaient été développées, alors que ce n’était pas le cas.
Les pays occidentaux manipulent à leur gré le droit international, considère le président de la chambre basse du parlement zimbabwéen.
"La Charte des Nations unies, le droit international sont manipulés comme ils le veulent. Le Royaume-Uni et les États-Unis sont conjointement intervenus en Irak sous prétexte que des armes de destruction massive y avaient été développées, bien qu'il se soit avéré plus tard qu'il n'y en avait pas", a avancé le 19 mars Jacob Mudenda au cours de la conférence parlementaire Russie-Afrique à Moscou.
"Néanmoins, aucune sanction n'a été imposée à leur encontre. Cependant, dans le même temps, la CPI s’empresse à délivrer un mandat d'arrêt contre le Président russe", a-t-il conclu.
Le 17 mars la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le chef de l’État russe. L’institution, basée à La Haye, le considère responsable du "crime de guerre présumé de la déportation d'enfants" d’Ukraine en Russie. La cour a également émis des accusations similaires à l’encontre de Maria Lvova-Belova, commissaire présidentielle aux droits de l'enfant. Le Kremlin a jugé que la décision n'avait aucune valeur juridique.
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