Poutine visé par un mandat d’arrêt pour l’évacuation d’enfants? KimDotcom s’attaque aux USA
CC BY-SA 3.0 / Vincent van Zeijst / Netherlands, The Hague, International Criminal CourtCour pénale internationale (CPI) de La Haye
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L’émission d’un mandat d’arrêt contre le Président russe par la Cour pénale internationale ne cesse de défrayer la chronique. L'ancien patron de Megaupload Kim Dotcom a montré son mécontentement sur Twitter, tout en accusant les États-Unis d’avoir tué des millions de personnes depuis la Seconde guerre mondiale.
"La Cour pénale internationale, que nous ne reconnaissons pas, a émis un mandat d'arrêt contre M.Poutine pour avoir évacué des enfants d'une zone de guerre bombardée par nos armes", a écrit ce samedi 18 mars sur Twitter Kim Schmitz, alias Kim Dotcom, entrepreneur Internet germano-finlandais.
Kim Dotcom, surtout connu pour avoir été le fondateur du service d’hébergement de fichiers Megaupload, a accusé les États-Unis d’avoir tué plus de 20 millions de personnes dans 37 pays victimes depuis la Seconde Guerre mondiale.
The International Criminal Court that we don’t recognize has issued an arrest warrant against Putin for evacuating children from a Warzone that is getting shelled with our weapons and we are the ones who killed over 20 million people in 37 victim nations since WW2. pic.twitter.com/e8ffVvChbN
— Kim Dotcom (@KimDotcom) March 18, 2023
Parmi ces 37 pays figurent plusieurs États africains: l’Angola, la République démocratique du Congo, le Soudan et le Tchad, selon un rapport du Global Research cité par l’entrepreneur dans un commentaire de son message initial.
Mandat d’arrêt contre Poutine
La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a émis le 17 mars un "mandat d'arrêt" contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, déléguée aux droits de l’enfant auprès du Président russe, pour "enlèvement illégal d’enfants d’Ukraine". La Russie considère ce mandat et toutes les décisions de la CPI comme juridiquement nuls, selon le Kremlin. En effet, de nombreux pays, y compris trois membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu –Chine, États-Unis et Russie, ne reconnaissent pas les compétences de la CPI créé en 1998 aux termes du Statut de Rome et qui ne fait pas partie de l’Onu.