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Chasse aux trophées: Londres se fait passer un savon par des écologistes africains
Chasse aux trophées: Londres se fait passer un savon par des écologistes africains
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Alors que le Royaume-Uni veut faire interdire l’importation de trophées de chasse, des associations écologistes africaines ont déclaré que Londres n’avait pas... 15.03.2023, Sputnik Afrique
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Quand l’écologie à la sauce occidentale rencontre le mur des réalités africaines, ça décoiffe. Londres vient d’en faire l’expérience, en se prenant une volée de bois vert de la part d’associations africaines de défense de l’environnement, comme le rapporte le quotidien namibien New Era.Le Royaume-Uni s’apprête en effet à interdire l’importation de trophées de chasse, souvent ramenés d’Afrique. Mais la loi Sally, du nom d’un petit tigre sauvé alors qu’il allait être abattu, ne fait pas l’unanimité, en particulier dans la zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (KAZA) qui couvre cinq pays d’Afrique australe.Sous l’égide de la Chambre namibienne de l'environnement, plus d’une cinquantaine d’ONG environnementales africaines, ont ainsi écrit une lettre ouverte au Parlement britannique pour critiquer le projet de loi.Les responsables estiment que la chasse réglementée est nécessaire pour faire vivre les zones rurales, pour limiter le braconnage et même pour financer les efforts de conservation de l’environnement, souvent coûteux.Chasse et braconnageLa chasse aux trophées, qui consiste à abattre des animaux en vue de les faire empailler, reste autorisée dans de nombreuses régions d’Afrique. Les touristes achètent des licences pour pouvoir tirer un nombre réglementé d’animaux, ce qui permet d’encadrer la pratique et de reverser les revenus générés à des projets de préservation et de lutte contre le braconnage.Le braconnage est justement un fléau contre lequel l’Afrique essaie de lutter depuis des décennies désormais. Malgré les efforts consentis, le phénomène ne cesse de s’étendre. La Namibie a ainsi vu le braconnage des rhinocéros exploser de 93% en 2022. En Afrique du Sud, les autorités ont décidé de serrer la vis, jusqu’à utiliser des détecteurs de mensonges pour repérer les braconniers.
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Chasse aux trophées: Londres se fait passer un savon par des écologistes africains
Alors que le Royaume-Uni veut faire interdire l’importation de trophées de chasse, des associations écologistes africaines ont déclaré que Londres n’avait pas à donner de leçon en la matière. La chasse bien gérée est essentielle à l’économie rurale, affirment les intéressés.
Quand l’écologie à la sauce occidentale rencontre le mur des réalités africaines, ça décoiffe. Londres vient d’en faire l’expérience, en se prenant une volée de bois vert de la part d’associations africaines de défense de l’environnement, comme le rapporte le quotidien namibien New Era.
Le Royaume-Uni s’apprête en effet à interdire l’importation de trophées de chasse, souvent ramenés d’Afrique. Mais la loi Sally, du nom d’un petit tigre sauvé alors qu’il allait être abattu, ne fait pas l’unanimité, en particulier dans la zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (KAZA) qui couvre cinq pays d’Afrique australe.
Sous l’égide de la Chambre namibienne de l'environnement, plus d’une cinquantaine d’ONG environnementales africaines, ont ainsi écrit une lettre ouverte au Parlement britannique pour critiquer le projet de loi.
Les responsables estiment que la chasse réglementée est nécessaire pour faire vivre les zones rurales, pour limiter le braconnage et même pour financer les efforts de conservation de l’environnement, souvent coûteux.
"La chasse aux trophées est une partie importante de cette économie […] Il existe une différence significative entre les points de vue tenus par les ONG environnementales dans votre pays et dans ceux d'Afrique australe. Nous voyons de nos propres yeux à quel point une chasse bien gérée contribue à la conservation et aux moyens de subsistance ruraux", explique ainsi à New Era, Chris Brown, directeur de la Chambre namibienne de l'environnement.
La chasse aux trophées, qui consiste à abattre des animaux en vue de les faire empailler, reste autorisée dans de nombreuses régions d’Afrique. Les touristes achètent des licences pour pouvoir tirer un nombre réglementé d’animaux, ce qui permet d’encadrer la pratique et de reverser les revenus générés à des projets de préservation et de lutte contre le braconnage.
Le braconnage est justement un fléau contre lequel l’Afrique essaie de lutter depuis des décennies désormais. Malgré les efforts consentis, le phénomène ne cesse de s’étendre. La Namibie a ainsi vu le
braconnage des rhinocéros exploser de 93% en 2022. En Afrique du Sud, les autorités ont décidé de serrer la vis, jusqu’à
utiliser des détecteurs de mensonges pour repérer les braconniers.